Le procès sur le programme de 100 jours du président Félix Tshikedi occupe actuellement l’actualité en République Démocratique du Congo.
Il change des allures selon qu’il avance.
Déjà pour la quatrième audience de ce jeudi 04 juin, plusieurs témoins convoqués par le tribunal pour telle ou telle autre préoccupation, ont défilé devant la barre pour éclairer l’opinion sur cette affaire qui attire tant l’attention totale de toute la communauté congolaise et mondiale.
« … Je préfère rester ici, mais je préserve le prestige de l’Autorité Suprême. Les annotations du Chef de l’Etat j’en mourrais avec », déclare le prévenu Vital Kamerhe Lwakanynginyi, directeur de cabinet.
« la garde républicaine fait le suivi au camp, mais ne supervise rien », précise Christian Tshiwewe, le général de la garde républicaine.
Jammal dénonce un usage de faux au sujet de la cession à Soraya Mpiana mais reconnaît par contre celle offert à Daniel: « et non Massaro, je ne connais pas Massaro, mais Daniel ». « Je ne connais même pas Soraya »,insiste t-il.
»J’ai eu la chance de participer à une réunion au niveau de la supervision, et c’est là que j’ai découvert le projet 100 jours…On a pas du tout participé à la conception des projets », souligne Pierre Kangudia, ancien ministre du budget.
L’audience d’hier laisse croire que monsieur Jamal et Kamerhe peuvent profiter d’une liberté provisoire selon la décision de la composition qui fait l’étude du dossier en chambre du conseil estiment à présent plusieurs congolais.
Cela est prétendu du fait que toutes les personnes suspectes pour lesquelles le tribunal, le ministère public ainsi que l’avocat de la République craignaient être influencées une fois accordés la liberté provisoire aux prévenus précités ont été entendues.
Est-ce une affaire vide? S’interroge un acteur de la société civile avant de présenter ses raisons :
– Le Ministre Yav affirme avoir donné au vrai destinataire c’est-à-dire, à l’entreprise chargée d’exécuter le marché le 57.500.000$( frais qui fait objet de poursuite. De ce point de vie on peut se poser la question de savoir: à quel niveau ou comment justifier encore la culpabilité des prévenus ? S’exclame-t-il.
– Mr Jammal à accepté avoir reçu la totalité de cette somme. Et cela, sans l’entremise de son coaccusé Kamerhe.
A ce fait il ajoute que le chargé de finance à la présidence donne d’autres éclaircissements en disant que Kamerhe n’a jamais touché ni l’argent lié au fonctionnement de la commission, moins encore à ce lui destiné au dédouanement des marchés. Chacun avait ses attributions.
– Il constate à cet effet que le contrat avec Jammal dont on impute à Kamerhe et en cours d’exécution avait été signé avant que ce lui ci ne soit aux affaires.
Les différents témoins commis au bureau de la coordination ont dit que tous étaient unanimes du fait qu’il a fallu recourir aux prestataires déjà existant pour se faciliter la tâche.
Après cette analyse, sous l’anonymat, cet acteur de la société civile estime que le tribunal sera favorable à la liberté provisoire des prévenus précités.
L’audience prochaine est prévue pour ce jeudi 11juin.
Jules Ninda