Les organisations de la société civile et les mouvements citoyens de la province du Sud-Kivu constatent avec beaucoup d’amertume la montée d’une tension intense au niveau de la province qui risque d’exploser si rien n’est fait dans l’extrême urgence.
Malheureusement selon ces organisations par la grande surprise, certaines structures citoyennes qui devaient être une église au milieu du village prennent position en lieu et place de prêcher la paix et la cohabitation pacifique entre les filles et fils du Sud-kivu.
« Des vraies structures citoyennes ne devraient pas choisir la voie de la case brulée en se constituant en bouclier de certains notables vivants à Kinshasa et en province qui ne jurent que la déstabilisation éternelle des institutions de la province, oubliant que celle-ci constitue un frein au développement.
Jusqu’à quand les structures citoyennes arrêteront de servir les intérêts égoïstes fragiles des individus? L’opinion ne cesse de se demander, que gagne le peuple dans les bras de fer entre certains notables qui considèrent désormais la province comme un bien privé où ils peuvent facilement changer de gérant selon leurs humeurs ? « S’interrogent ces organisations dans leur déclaration rendue publique lundi 26 décembre 2021 et dont infordc.com dispose d’une copie.
Et d’ajouter
« Chers notables du Sud-kivu, il est grand temps de mettre nos égos de côté et se réunir comme un seul homme pour reconstruire notre province ! Nous savons tous que dans des déstabilisations régulières et permanentes des institutions il est très difficile voire impossible de réfléchir développement durable, à la place de l’émergence, les autorités provinciales réfléchissent et multiplient les stratégies pour survivre aux prochaines vagues de tensions qui malheureusement sont devenues régulières, tout ceci au détriment des intérêts de la population. ».
Pour ces organisations, ça ne coûte rien à ces notables réunir comme ils les font souvent pour désigner les mandataires en province, mais cette fois pour réfléchir sur le développement de notre province.
« Il est irresponsable de faire porter le chapeau de l’échec à une seule personne du gouverneur aussi longtemps que la majorité d’entre vous avait des représentants à des différents postes dans le gouvernement provincial les députés y compris ! Vous êtes donc tous comptable de l’échec qu’à connu ce gouvernement » poursuivent-elles.
Aux députés provinciaux et nationaux, ces forces vives demande de bien jouer leur rôle et de s’interroger aussi sur le rôle joué pendant cette situation fâcheuse qui a trop durée dans la province et qui freine l’émergence de celle-ci.
Selon elles, l »heure est à l’introspection et que chacun réfléchisse sur le rôle qu’il a eu à jouer dans la déstabilisation régulière des institutions et que ces capacités de nuisances nous puissions les transformer en forces pour bâtir une province où il fait beau vivre. Et nos générations futures nous seront reconnaissantes…
Que faire ?
Un dialogue de vérité s’impose entre filles et fils du Sud-kivu pour permettre de se regarder dans les yeux, se dire des vérités, mais aussi réfléchir sur les causes et pistes de solutions pouvant conduire cette province à un développement durable. Ce dialogue impliquera les personnes clés, et quelques structures citoyennes sérieuses ainsi on pourra réfléchir sur le rôle que doit jouer chacun de nous pour faire de la province du Sud-kivu un Oasis de paix, où régnera la cohabitation pacifique entre les communautés, la concorde, la stabilité gage du développement ! Ainsi il faudra réfléchir sur les acteurs clés en tenant compte de la compétence de chacun autour du gouverneur de province pour faire décoller la province du Sud-kivu. Une gestion orthodoxe de la chose publique devra être le crédo des ces nouveaux mandataires qui devront être mis en place et n’auront qu’une seule mission, celle de travailler urgemment et ardemment pour l’émergence et le développement du Sud-kivu loin des guéguerres politiques stériles!