Comme déjà l’opinion le prétendait, l’agression de la RDC par le Rwanda serait aussi une guerre de communication.
Et voilà la réaction des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui dénonce des pratiques malicieuses pour dérouter l’attention des uns et des autres dans cette guerre.
Les forces armées de la République démocratique du Congo dénoncent les mensonges déviant et d’innombrables messages de haine conçus dans des officines à Kigali puis distillés et déversés dans les médias et les réseaux sociaux.
Dans un communiqué de presse rendu public dimanche 19 juin 2022, signé par porte-parole des FARDC, le général KASONGA CIBANGU Léon Richard l’armée dit avoir répertorié plusieurs mensonges dans des récentes communications du Rwanda pour faire croire à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il se pratique une chasse à l’homme ou un sentiment xénophobe contre certains militaires et quelques congolais de l’une de nos communautés.
L’armée pense qu’à travers cette mesquinerie démoniaque, l’objectif poursuivi par Kigali est de tromper et d’entraîner ainsi une partie de la population congolaise à tomber dans le piège de stigmatisation, faisant ainsi le jeu de l’ennemi.
» Autrefois recette rwandaise ayant ému le monde, cette ruse démoniaque séparatiste, ingéniosité maléfique de Kigali, ne fragilisera ni la détermination des braves officiers congolais dangereusement cités dans un chiffon séditieux en circulation dans les réseaux sociaux, et n’entamera nullement le professionnalisme des FARDC », note ce communiqué.
Les FARDC tiennent en outre à préciser que la mosaïque congolaise est une richesse incommensurable qu’elles protègent et rassurent que les Forces de Défense et de Sécurité sont à pied d’œuvres pour traquer tout individu ou toute structure qui menacerait des personnes en fonction de leur appartenance à une communauté donnée.
Il sied de noter qu’au delà des sanctions exemplaires, la justice militaire va se saisir des auteurs de tout acte susceptible de troubler la cohésion nationale.
Ezedor KIHANDI