Les activités socioéconomiques ont été paralysées depuis la matinée de ce lundi 6 février 2023 dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Les manifestants protestent contre l’avancée des terroristes du M23 et déplorent ce qu’ils qualifient « d’inefficacité » des forces régionales de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Monusco. Ils demandent qu’ils prennent les armes et qu’ils combattent aux côtés de l’armée régulière afin de mettre fin à cette guerre imposée par les rebelles du M23/RDF.
Les principales artères de la ville sont barricadées par les manifestants. Les véhicules de transport en commun et des mototaxis peinent à circuler face aux barricades.
Au centre tout comme dans tous les coins chauds de la ville, les boutiques, magasins et autres maisons de commerce sont fermés en raison de cet appel à une série des journées sans activités par les mouvements citoyens.
La plupart d’écoles ferment aussi leurs portes. Les quelques élèves qui s’étaient déjà rendus dans leurs écoles respectives ont été obligés de regagner leurs domiciles. Aucune activité également dans les grands marchés de la ville, cas de Virunga où les étalages sont vides.
La société civile forces vives du Nord-Kivu a appelé dimanche 5 février dernier les habitants de Goma à vaquer librement à leurs occupations ce lundi. Cet appel a été contredit par les mouvements citoyens, organisateurs de cette série de journées sans activités.
Du lundi 6 au samedi 11 février 2023 la ville de Goma sera mouvementée par les manifestations de grande envergure, a en croire les mouvements citoyens et groupes de pression de la place.
Les organisateurs demandent que les forces régionales et la MONUSCO combattent aux côtés des forces régulières dans la guerre qui oppose la République démocratique du Congo au M23 soutenu en hommes et en munitions par l’armée rwandaise, (RDF).
Rédaction