Entre janvier et nars 2023, au-moins plus de 2 551 cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre ont été commises dans la province du Kasaï Central en République Démocratique Démocratique du Congo. Ces données ont été publiées par la Division provinciale du genre famille et enfants de ladite province.
D’après ce service de l’État, ces cas occupent les premiers suivis des violences physiques, psychologiques, harcèlement sexuel, agression sexuelle, abus sexuels, tentatives des viols, mariage forcé, etc.
La Zone de santé de Kananga est classée première avec 36% cas, accompagnée de celle deTtshikaji, Deskesha, Luambo et Lukonga, suivie de 21 autres zones de santé de la Province.
Les violences faites aux femmes et jeunes filles au Kasaï Central sont devenues une monnaie courante après le conflit qui opposait le Chef contumier Kamuina Nsapu et l’armée congolaise.
Plusieurs femmes et filles font face à cette situation.
Comment éradiquer les violences faites aux femmes et jeunes filles au Kasaï Central ?
Albert Kyungu, acteur de la société civile et défenseur de la promotion des droits des femmes et filles au Kasaï central propose certaines mesures à mettre en pratique par le gouvernement congolais et les ONG qui s’occupent des questions liées aux violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Selon lui , le gouvernement Congolais doit adopter et appliquer des lois pour mettre un terme à l’impunité et poursuivre en justice les auteurs des violences à l’égard de femmes et filles.
Rendre la justice accessible aux Femmes et jeûnes filles en instaurant des services juridiques spécialisés, assurer un accès universel aux services de base, former les prestataires de service de base, améliorer l’autonomisation des Femmes, mettre en place un module de formation initiale sur l’égalité Homme-femmes etc.
A cela s’ajoute la création d’une culture de prévention et de sensibilisation auprès des élèves, la diffusion dans toutes les écoles et universités d’un document unique de signalement et un guide réflexe à destination des personnels de ces établissements.
Cela permettra la prévention des violences conjugales dans le cadre du service national. Aussi la création des plus de 100 postes supplémentaires d’intérvation avec accompagnement du gouvernement, financer des structures dédiées à la prise en charge sanitaire, psycholoco-sociale des femmes victimes de violences, renforcer les mesures de suivi de l’auteur et de prévention de la récidive et également le gouvernement doit déployer dans chaque communauté un centre ressource pour accompagner les femmes en situation d’handicap dans leur vie intime et sexuelle et leur parentalité, renchérit cet acteur de la société civilecivile.
Érick Djouma Mulumba