Photo du terrain de FUNU dans la ville de Bukavu où Vital Kamerhe tenait ses meeting à l’époque opposant.
La province du Sud-Kivu connue pour sa perspicacité, berceau de la société civile, est l’une des provinces troublantes de la république démocratique du Congo.
Elle a joué un rôle important dans l’alternance obtenue dans le pays.
Hélas! Des lamentations ne cessent dans l’opinion publique de cette province pour fustiger son manque de décollage comparativement à d’autres.
Le Sud-Kivu dispose malheureusement des notables au plus haut sommet de l’État, des décideurs qui ont le pouvoir de le rendre un petit paradis.
Le constat sur terrain est amère au point de se poser diverses questions sur la bonne volonté de certains d’entre eux qui pourtant ont bénéficié d’un grand soutien de la population à qui ils sont envoie de tourner les dos.
Cracher sur l’assiette qui te sert
Vraisemblablement c’est la logique dans la quelle se trouvent ces leaders qui avaient la confiance de la population de Bukavu en particulier et du celle du Sud-Kivu en général les dix dernières années.
L’alternance tant attendue en république démocratique du Congo, est arrivée à l’issue des élections du 30 décembre 2018 et a permis à certains leaders du Sud-Kivu d’accéder et/ ou revenir au pouvoir.
La plupart des leurs compagnons de lutte se trouve malheureusement aujourd’hui abandonnés par ces derniers.
Plusieurs personnes ont perdu leurs vies et leurs biens dans le combat pour obtenir ce changement.
Ces derniers qui méritaient un traitement particulier de la part de ces leaders pour lesquels ils ont tout donné, se retrouvent dans la pire situation qu’avant.
Les familles de ces victimes assistent impuissament à leur abandon par ces leaders qui aujourd’hui semblent se plonger dans une distraction totale de jouissance et se contente de servir des parvenus.
Cette situation suscite actuellement une sorte de déception pour ces compagnons de lutte qui sont pour la plupart cadres et militants de leurs partis politiques respectifs.
Certains demeurent encore dans l’espoir d’être servis lors du partage des quelques postes encore disponibles et quittent déjà ces partis qui selon eux les ont longtemps exploités.
D’autres menacent même de devenir des plus grands opposants.
Possibilité de revenir à la raison.
Il n’est jamais tard pour mieux faire dit-on, ces leaders qui recouraient toujours à ces compagnons de lutte lorsqu’il s’agissait de défendre une cause, devrait tout simplement comprendre que chaque travail mérite un salaire en reconnaissant le rôle qu’ a joué tout un chacun dans l’obtention de cette alternance.
Recompassez ces cadres et militants qui constituent la base de ces leaders dans la ville de Bukavu en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général seraient une meilleure solution pour éviter une détérioration de la situation.
Des leçons à tirer pour les élections de 2023
La population devra corrigé ses erreurs du passé en baissant le fanatisme, les tribalisme, le clientélisme afin d’effectuer un vote utile lors des élections de 2023.
Comprendre les limites de ces leaders et évaluer le bilan de leur mandat pour les sanctionner par Voie démocratique.
La ville de Bukavu en particulier et la province du Sud-Kivu en général, a toutes les bonnes raisons de décoller, si et seulement si il y aura une prise de conscience entre ces notables et la population.
A suivre…
Rédaction