D’arès le projet de loi budgétaire 2025 déposé à l’Assemblée nationale pour examen, 3 milliards de francs congolais, soit 1.071.428 de dollars américains seront décaissés par le trésor public pour la réhabilitation du jardin où sont érigés les bustes de tous les premiers ministres à la primature. Une somme plus que colossale quand on sait que l’état actuel de ce jardin ne peut nécessiter autant d’argent alors que les enseignants du primaire, les médecins et autres couches de la population sont en grève à cause de mauvaises conditions de vie et de travail.
La question que d’aucuns se posent, est-ce les millions de dollars américains dont parlent les politiciens congolais, sont réellement les mêmes millions de dollars américains dont on parle en économie ? Non sans raison, car il semble que les dépenses des institutions congolaises ne se font qu’en terme de millions de dollars américains même lorsque l’évidence ne se rapporte pas à de tel chiffre.
Or, que ce soit à la présidence ou à la primature, un État responsable doit avoir du personnel pour l’entretien de ses jardins. Et concernant le jardin des premiers ministres, quels sont les vrais motifs de sa réhabilitation ? Qu’à cela ne tienne, aucune fleur ne sera importée, ni la pelouse. Que feront réellement le 1.071.428 dollars américains prévus à cet effet en douze mois, soit 89.285,66 USD mensuellement ?
A suivre les discours de dirigeants congolais, l’on a l’impression que ces derniers vivent ailleurs, et qu’ils viennent de temps en temps en RDC voir si tout va bien au vu de la déconnexion des réalités dont ils font montre.
Madame la première ministre, en tant que femme et mère, vous devez refuser cette proposition venue de votre service d’intendance. Plus d’un million de dollars américains pour la réhabilitation d’un jardin dans un pays pauvre comme la RDC est un crime doublement financier et économique.
Infordc.com avec Scooprdc.net