La population de la province de Lomami est appelée à protéger les personnes atteintes d’albinisme, victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde.
Cet appel a été lancé par la ministre provinciale de la Fonction publique, Affaires sociales, Genre, Famille et Enfant en marge de la journée internationale de sensibilisation à L’albinisme samedi 12 juillet 2025.
A l’occasion de cette journée, Madame Lauriane MUJINGA MATANDA représentante du Gouverneur a présidée une cérémonie idyllique Samedi 12 Juillet 2025 dans la salle polyvalente Ubuntu, placée sous le thème internationale « Faisons valoir nos droits, protégeons notre peau, préservons nos vies », cette journée a été célébrée à Lomami sous le thème Provincial « L’albinisme n’est pas une fatalité ».
Dans son Discours, le Président Provincial des personnes atteintes d’albinisme, Christophe KALENGA a reconnu les efforts consentis non seulement par le Président de la République mais aussi le Gouverneur de la Lomami en vue de la protection des droits des personnes atteintes d’albinisme. Il a invité ses confrères et consœurs albinos, à se protéger et s’aimer eux-mêmes, surtout à n’est pas s’exposer au soleil.
Prenant la parole, la Ministre Lauriane MUJINGA a condamné fermement la stigmatisation des personnes atteintes d’albinisme, tout en soulignant que ces derniers sont des humains comme tous les autres.
Elle a demandé à l’assistance et les Lomamiens en général à pouvoir emboiter les pas de l’autorité Provinciale, qui, a prêché par l’exemple, offrant ainsi deux postes stratégiques aux albinos, qui eux, se distinguent d’ailleurs par la qualité des services rendus à la Province.
Il s’en est suivi chaleureusement les témoignages et requêtes des personnes atteintes d’albinisme, peu avant la remise symbolique des crèmes aux albinos par Lauriane MUJINGA, en sa qualité de la représentante personnelle du Gouverneur de Province.
Signalons que l’apparence physique des personnes souffrant d’albinisme est souvent l’objet de croyances et de mythes erronés découlant de superstitions, ce qui favorise leur marginalisation et leur exclusion sociale, qui, à leur tour, donnent lieu à toutes sortes de stigmatisations et de discriminations.
Johnny KASONGO