Le collectif « Respecte moi » exprime son indignation face au Scandale signé Alexis Thambwe Mwamba président de la chambre des sages du parlement , qui s’est évertué . à humilier publiquement une femme, sénatrice de son état, la nommée Bijou Ngoya, élue du Haut Katanga.
Ce message est contenu dans une déclaration commune sanctionnant la fin de la rencontre des différentes organisations œuvrant pour la promotion des droits de la femme en rapport avec le théâtre dénommé «Tambwe Mwamba et Bijou » dans la salle de spectacle du sénat en république démocratique du Congo.
Nous vous présentons l’intégralité de cette déclaration
« Nous, membres du collectif constitué de plusieurs organisations de défense des droits des femmes, condamnons avec la dernière énergie, les propos désobligeants de Monsieur le président Alexis Thambwe Mwamba à l’endroit d’une sénatrice , en plénière, devant les différents médias, abusant ainsi du pouvoir que lui confère sa fonction.
Ces propos sont une violation flagrante des lois et autres dispositions qui régissent le sénat congolais, dont le règlement intérieur stipule en son article 19 alinéa 5: « Toutefois en cas de faute grave ou d’incompétence dans l’exercice de ses fonctions dûment constatées par la plénière,un membre du bureau peut être relevé de ses fonctions par celle ci suivant une procédure contradictoire ».
En sus, ces propos vont à l’encontre des dispositions de l’Article 92 du règlement intérieur du Sénat qui stipule
« Sont interdites, toute imputation, toute attaque personnelle, toute interpellation d’un Sénateur, toute Manifestation ou interruption troublant l’ordre de la séance».
Face à ce qui précède nous, Collectif « RESPECTE MOI » estimons que le Président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, a fait montre de non respect de la femme.
Ainsi donc, exigeons ce qui suit :
1.Monsieur Alexis Thambwe Mwamba est invité à présenter des excuses publiques à l’endroit de la sénatrice Bijou Goya humiliée, et de toutes les femmes Congolaises à travers elle,
2.Monsieur Alexis Thambwe Mwamba devra subir la sanction de sa famille politique, le Front Commun pour le Congo, pour son manque de respect;
3.Les instances judiciaires devront se saisir de cette affaire à l’effet d’obtenir la réparation des dommages causés;
4. Les sénateurs, représentants du peuple, sont appelés à faire respecter le règlement d’ordre intérieur du Sénat en initiant une démarche contre le président qui en a violé, délibérément certaines dispositions.
Invitons par ailleurs respectueusement
5.Le chef de l’État , garant de la bonne marche des institutions, à s’impliquer, pour faire respecter l’image et la dignité de la femme et surtout, la protéger des différentes menaces qui la guettent dans sa lutte pour un leadership féminin.
Par Don Patrick MAKIRO