Subsidiairement à la correspondance adressée au gouverneur de la province du sud-kivu en datée du 24 avril, la Dynamique Umubwe regroupant la communauté banyamulenge demande à l’autorité provinciale de s’investir pour rétablir la paix durable dans certaines zones fortement touchées l’activisme des groupes armés
Consternée et inquiète de l’insécurité actuelle dans le haut plateau d’uvira, fizi et Itombwe, la dynamique-Ubumwe précise que la situation sécuritaire dans les zones citées fut dominée par une accalmie apparent d’une trêve des quelques semaines après un dialogue entre les groupes armés locaux à Uvira le 14 mars dernier où ces groupes ont annoncés la cessation des hostilités.
Mais à la grande surprise, ces groupes sont revenus à leur charge. Aux villages Kahakolo et Katanga en territoire d’uvira l’on a enregistré la mort de 3 citoyens et 2 autres grièvement blessés, en date du 18 avril 2020 le groupe de personnes qui se rendaient au champ pour la récolte de manioc étaient tombés dans l’embuscade de ce mai-mai où 4 personnes dont 3 femme ont été capturé vivant, alors que le groupe était accompagné des militaires FARDC pour leur protection.
Mais pour des raisons non encore connues ces militaires n’ont pas intervenu de l’attaque chose qui a révolte la population qui est allé manifesté devant le bureau de comme demandement militaire basé à Mibembwe et trois jours après corps sans vie, violées et mutilées ont été retrouvés non loin du lieu l’attaque précise cette correspondance.
En dépit de tous les actes ignobles précités, la Dynamique-Umubwe plaide pour la protection de toute la communauté vivant dans cette contrée sans distinction aucune et rappelle que les déplacés de Minembwe demeure sous siège tout en signalant clairement que si le pire arrivait cette pauvre population que personne prétexte son ignorance.
Toujours dans ce document, la communauté banyamulenge regroupé dans la Dynamique-Ubumwe demande que ces crimes ne restent pas impunies et appelle alors les instances judiciaires du pays, aux autorités provinciales et la communauté internationale de se saisir de ces énièmes cas des violations graves des droits de l’homme pour que chacun en ce qui le concerne s’investisse pour restaurer l’autorité de l’Etat et mettre fin à tous les crimes dont sont victimes la paisible communauté banyamulenge.