Une année après son installation, le 14 mai 2019, le bureau de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu se tappe un bilan relativement apprécié par des acteurs sociaux et politiques du Nord-Kivu.
Selon Palcide Nzilamba, secrétaire téchinque du Bureau de coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, ce bureau a était mis en place dans un contexte politique très compliqué et très tendu dans la mesure où seule la partie sud de la province qui avait concue des élections, faute à la malade à virus Ebola qui n’avait pas permis à la partie nord d’aller aux urnes. Il a fallut quelques mois après pour que les deputés issus de la partie nord viennent complèter lenombre de 48 députés à l’hémicycle provincial.
Pour lui, le bureau a été investi au moment où la province bouillonnait à cause de la maladie à virus Ebola. Mais aussi dans un contexte où le gouvernement central ne subventionait pas les Assemblées provinciales.
« Pour nous acteurs de la société civile, malgré tous ces aléas et difficultés auxquelles s’ajoute le COVID-19, ce bureau nous a quand même honoré en dotant à la province l’édit portant protection des defenseurs de droits humains. Ça c’est déjà un point positif pour lequel nous devons apprecié le travail de l’Assemblée provinciale. Mais aussi, les deputés ont aussi reussi à donner à la province d’un budget et d’autres questions qui ont été initiées par des deputés. C’est vraiment des grandes réalisations de ce bureau, malgré le contexte largement critiqué » pense Placide Nzilamba.
Pour sa part, maitre Grâce Omari cadre du parti politique PND de Moïse Katumbi, pense que le bureau mérite un bilan très élogieux dans la mesure où il a donné le meilleur de lui même et puisque qu’il était à la hauteur de ses responsabilités en ce qui concèrne le contrôle, mais aussi la proximité.
« Nous avons vu son vice-président être à l’œvre. En tout cas, il n’a menagé aucun éffort pour rapprocher tant soi peu les gouvernés aux gouvernants. Sur ce plan, le bureau mérite, selon moi un bilan très élogieux sur le plande contrôle du gouvernement provincial. En géneral, c’est un bureau doit continuer sur cette lancée pour finir en beauté la léguslature » a t-il dit.
Celui-ci précise par ailleurs que l’Assemblée provinciale est l’une de plus grandes institutions de la province et par surcroît, elle doit être conduite de main de maitre et de manière la plus correcte pour le bien être de la population toute entière.
De son coté, Justin Mashukano membre du Front Commun pour la Republique RFC, un parti du FCC pense « qu’évaluer le bureau à seulement une année serait très tôt du fait que cette année n’a pas été rose en grande partie pour la province qui a été endeuillée par l’insécurité et la maladie à virus Ebola.
« Vous vous souviendrez que les élus sortant demandaient encore leurs émoluements au moment où les élus entrant devraient aussipercevoir les leur. Donc, sur le plan fonctionnel c’était un peu compliqué tout au début, mais car cela ne tienne on a vu le bureau à l’oeuvre par ci par là. On a vu des deputés faire de pression sur le gouvernement central lorsqu’il les ADF tuaient les gens à Beni,… » affirme-t-il.
Composé de 5 membres, ce bureau n’a qu’un seule femme à son sein, Adèle Bazizane du PPRD qui occupe le poste du rapporteur. Son président est Robert Seninga de l’Union des Congolais pour le Progrès, UCP d’Eugne Serufuli, le vice président Jean Paul Lumbulumbu, président national du Parti Liberal pour le Développement, PLD. Et Romain Bazungu de l’Ensembe pour le changement rapporteur adjoint.
Paulin AGANZE