La condamnation de Vital Kamerhe suscite des vives réactions. Le panel des experts de la société civile n’a pas été épargné. La condamnation n’a pas répondu à un certain nombre d’attentes, estimé ce panel.
Dans son communiqué du 21 juin 2020 avec copie à infordc, cette structure énumère un certain nombre de raisons qui poussent à l’insatisfaction des attentes.
D’abord, lit-on dans ce communiqué, le juge n’a pas dis plus sur la notion<< agir sur instruction du chef de l’État>> . « La portée de la notion <<agir sur instruction du chef de l’État>> a été évoquée sans en dire plus. »
En suite, indique ce document, des biens sont confisqués alors que certains responsables ne font pas partie du procès.
Pour cette organisation citoyenne,le prononcé de cette peine maximale s’est basé sur des suppositions et non sur des enquêtes profondément menées. En fin, le PESOCIV a l’impression de la violation des garanties procédurales et les les prévenus auraient subi une torture psychologique.
Cependant cette structure citoyenne éprouve une perplexité quand à ce. Également, le Panel des experts de la société civile conseille le juge du degré supérieur chez qui le dossier sera porté en appel. « Le Panel des experts de la société civile reste perplexe sur ce jugement et espère que le juge au degré supérieur qui sera saisi de cette affaire répondra aux préoccupations soulevées à fin de non seulement sceller un lien de confiance entre la justice et le peuple congolais mais aussi et surtout redorer l’image de la RDC dans le concert des nations. »
Vital Kamerhe et Sami jammal ont été condamnés à une peine capitale le 20 juin dernier pour détournement de deniers publics dans le dossier de 100 jours du chef de l’État. Voilà ce qui a provoqué des vives réactions.
Ci-dessous la déclaration
Intellect Mushagalusa.