Les Bashi, peuples d’origine de Vital Kamerhe s’expriment sur le jugement prononcé à l’encontre de leur fils. Réunis dans l’Association pour le Développement Intégral du Bushi « Cinyabuguma » ce qu’ils qualifient déplorent la politisation et la tribalisation du procès.
Dans une déclaration du 22 juin 2020 avec copie à Infordc, une série d’observations est épinglée.
Parmi ces observations, Cette association de Bashi trouve que le prononcé est politisé et tribalisé. « De ce fait, le tribunal a politisé et tribalisé le procès comme s’il avait des comptes particuliers à régler aux Bashi en perdant de vue que l’UNC est un parti national et qu’être Mushi relève d’une identité légitime et irréprochable. »
Cette mutualité se surprend par le fait que le tribunal ait évoqué les origines ethniques et l’appartenance politique de témoins Bashi. <<…Seuls Justin Kamerhe, jeune frère du prévenu, Badaga Aphy, Banywesize Jacques, originaires du territoire de Walungu et membres du parti politique UNC, comme le prévenu Kamerhe, ont reçu, de manière informelle… les délégués de Samibo>>, s’étonne Cinyabuguma citant un extrait du prononcé du juge.
« Cette référence à l’ethnie et au parti politique de seuls les les témoins Bashi était-elle opportune dans ce procès qui se voulait pédagogique pour l’ensemble du peuple congolais? » , s’interroge cette association des Bashi.
Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a condamné Vital Kamerhe le 20 juin dernier à 20 ans de travaux forcés et 10 ans supplémentaires d’inéligibilité pour détournement de deniers publics dans les travaux de 100 jours du chef de l’État. Actions judiciaires que ses proches considèrent de procès politique. Par ailleurs ses avocats ont promis d’attaquer cette décision en appel.
Intellect Mushagalusa