La société civile environnementale et agro-rural du Congo lance une alerte sur le commerce illégal du bois rouge en provenance des paysages des réserves naturelles de Lwama-Kivu, Ngandja et Itombwe dans le territoire de Mwenga à l’Est de République démocratique du Congo.
Cette alerte est contenue dans un document mis à la disposition du public Lundi 27 juillet 2020 et dont copie a été déposée à infordc, dans lequel plusieurs aspect liés à cette exploitation illégale sont révélés.
La société civile informe que de centaines de tonnes de bois rouge sont coupés dans ces paysages forestiers de l’Est de la RDC et envoyés directement dans les pays limitrophes de la pour la vente et autres usages.
Selon le rapport fournit par les comités d’alerte des organisations de la société civile dans le secteur de l’environnement, l’exploitation de ces bois ne fait que s’aggraver.
« Dans la région ces grumes de bois sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle et comme colorant, cependant ce n’est pas pour ces propriétés-là qui suscitent la convoitise de marché international.
Il compte en effet parmi les essences rassemblées sous vocable trompeur de « bois rose » très appréciés par le marché Asiatique pour la fabrication des meubles de luxe » explique ce document signé par Josué Aruna, coordonnateur de la SOCEARUCO-SK.
À travers cette alerte, les organisations membre de la grande coalition de la société civile dans la Région des grands lacs veulent le respect des accords régionaux et internationaux sur le commerce des espèces rares en voie de disparition.
Il sied de rappeler que cette alerte intervient 1 mois après la tenue dans la ville de Bukavu d’un dialogue politique sur la gestion des ressources naturelles au Sud-Kivu, des assises qui ont réuni les services techniques du Gouvernement provincial, certaines organisations de la société civile membres de la coalition de plaidoyer sur les ressources naturelles en RDC, les représentants des universités locales et les chefs de sites des parcs et réserves Au Sud-Kivu avec l’appui du fonds mondial pour la nature (WWF) à travers le projet « Diriger le changement ».
Don Patrick MAKIRO