Cette précision est du directeur de l’Association sans but lucratif, Soutien Humanitaire (SH), Monsieur Jacques Mpoyi à l’occasion du quatorzième anniversaire depuis la promulgation de la loi sur les violences sexuelles en République démocratique du Congo en juillet 2006.
Et pour célébrer cette journée l’Asbl Soutien à l’Humanité (SH) en collaboration avec la dynamique des femmes juristes (DFJ) ont organisé ce lundi 27 juillet une séance d’échange à l’intention des différents acteurs intervenant dans la lutte contre les violences sexuelles.
Au cours de cette activité, cette structure a présenté aux participants un rapport d’enquête menée par cette organisation au cours du mois de juillet 2020 portant essentiellement sur la perception de la Covid-19 dans la ville de Goma et au village Turunga en territoire de Nyiragongo.
Selon le directeur exécutif de cette organisation, l’enquête révèle que nombreuses personnes des villages Turunga, Mudja et dans la ville de Goma n’ont pas porté les masques pendant la période de l’Etat d’urgence sanitaire décrété en RDC.
Il justifie cela par le fait que la grande majorité de la population n’a pas cru en la présence de la pandémie conduisant ainsi au non respect des mesures barrières, «Mon organisation avait effectué plusieurs décentes à Mudja, Turunga et Goma et par-ci par là pour sensibiliser la population sur la prévention contre la Covid-19 et en arrivant là nous avons rencontré que la population était retissent et que bon nombre des gens ne respectaient pas les mesures barrières simplement parce qu’ils doutaient de l’existence de la maladie car certains disaient que c’est une maladie qui appartient aux hommes blancs et pas les noirs ce qui conduisaient aussi à la non application des gestes barrières » Explique-t-il.
Mpoyi fait savoir que son organisation continue à multiplier lers sensibilisations au sein de la population afin de montrer l’existence de la maladie est que cela ne refléterait aucun montage contrairement aux dires de certains habitants
Celui-ci dit craindre sur le doute sur qui règne dans le chef de la population sur l’existence de la maladie, Ce qui, pour lui pourrait conduire à une flambée des cas en province : « Pa rapport aux résultats de l’enquête, Nous avons compris que c’est ne pas satisfaisant et avec cette attitude de la population nous pouvons risquer à une flambée des cas et ca sera catastrophique », A lui d’ajouter selon le même rapport que la présence de cette pandémie a beaucoup affecté la vie de plusieurs personnes dans leurs travaux quotidiens et qui n’ont plus réussi à subvenir à leurs besoins comme cela avait été au paravent.
« Peu de gens sur un pourcentage vraiment minime de 19 % ont accepté de porter les masques sans contrainte mais le reste de pourcentage n’ont pas porté les masque sans contraintes des forces de l’ordre et quand la police s’en va les gens enlèvent les masques. Et nous à notre niveau nous allons continuer à sensibiliser les gens pour qu’ils comprennent la nécessité du port des masques dans les zones rurales ainsi que dans les zones urbaines et au fur et à mesure que nous allons sensibiliser je crois que les gens pourront exécuter, s’habituer et devront donc se protéger » conclu-il.
Ayant pris environ 7 jours, soit du 01 au 08 juillet 2020 cette enquête s’est focalisé à Goma suite à la montée des cas en province et à Mudja suite au rapprochement de la ville au territoire de Nyiragongo où la population exerce plusieurs activités.
Paulin AGANZE