ADIEU JEANNINE TU ETAIS BIEN
POÈME DE MAGLOIRE PALUKU
Adieu Jeannine tu étais bien
Mais les députés avaient faim
Adieu Jeannine tu n’y es pour rien
Le vent va où il veut sans parfum
Adieu Jeannine tu étais intelligente
Mais la raison a pris la tangente
On a eu le même temps
Du ministère à la présidence
Un 10 Décembre a inventé ton printemps ?
Il est tard pour des conseils de jouvence !
Adieu Mabunda tu étais présidente
Mais les misogynes ont raison à ta descente
Le rois, les princes et gardiens du pouvoir sont faibles
Tous malades, mais loin du sort des fables,
Adieu Mabunda tu avais la prestance
Mais c’est la faute à Kabund qui a la préséance !
Il faut que l’on sable le Champagne
Tu étais seule parmi les juifs de la campagne
Faut-il que ta voix se taise dans ton pagne ?
Toi l’héroïne perdue au goût de la châtaigne !
Adieu Mabunda, la Mona Lisa de l’équateur
Mais il y a un béton lourd en apesanteur
Adieu Jeannine tu étais la protectrice du lion
Le temps des stratèges a congédié ses ions
Adieu Jeannine le monde commence
Mais c’est étonnant de tomber avec élégance
On a lu les mêmes lois,
Il faut que tous portent cette croix,
Mais c’est un Félix qui gagne contre les Phénix ?
Golgotha a aussi ses joies et les mythes d’Astérix!
MAGLOIRE PALUKU