En république démocratique du Congo, l’élection du juje Dieudonné Kaluba Dibwa à la tête de la cour constitutionnelle divise l’opinion publique et est remise en cause par plusieurs observateurs. Hormis le fait que cette élection n’a pas respecté la constitution du pays selon plusieurs congolais, ceci est considérée non seulement comme une récompense d’un acteur clé qui a joué un rôle important dans le procès dit « politique » de 100 jours qui conduit à la condamnation de Vital Kamerhe leader de l’Est du pays et ancien directeur de cabinet du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi mais aussi comme un forcing pour ce président qui vient de prendre ainsi le contrôle total de l’appareil judiciaire.
Contrôler avec les siens
Depuis un temps, le secteur de la Justice en République Démocratique du Congo tourne son image vers le président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
L’Homme à la machine de commande pour cette fin, auteur de l’infraction intellectuelle en droit pénal congolais, Dieudonné KALUBA DIBWA vient d’être remercié pour son activisme dans la création des infractions non codifiées, il devient désormais le Premier Président de la Cour Constitutionnelle congolaise et d’office Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Originaire de Mbuji- Mayi que le Président Félix TSHISEKEDI, le nouveau patron de la Cour constitutionnelle ne tardera pas de former un bloc judiciaire en République Démocratique du Congo avec le concours de son collègue Président de la Cour de Cassation Monsieur David-Christophe MUKENDI MUSANGA, de Monsieur le Procureur près la Cour de Cassation Victor MUMBA MUKOMO et de Madame Rose MUTOMBO, actuel Ministre de Justice, tous LUBA du Kassaï afin de matérialiser le plan mis en place au profit du Président FATSHI qui, au regard des origines de toutes ces personnalités à la tête des instances judiciaires congolaises ne jure qu’à la séquestration de l’appareil judiciaire congolais.
A ce jour, il est d’évidence que ce plan de tribaliser la justice congolaise au profit d’un seul individu était monté depuis juillet 2020 lorsque les juges Noel KILOMBA NGOZI MALA, originaire de Shabunda à l’Est de la République Démocratique du Congo s’était vu brusquement nommé à la Cour de Cassation avec son collègue Jean Ubulu Pungu alors que leur mandat était toujours en cours. Comme qui dirai que sa présence gêné et dévoilerait le plan entrepris.
Duel réussi, le Président du Conseil d’Etat se trouvera seul contre tous et, n’aura d’autre choix que de rejoindre la nouvelle forme judiciaire LUBA installée par FATSHI en RDC au risque de subir le même sort que ses deux collègues de cette même Cour Constitutionnelle récemment nommés à la Cour de Cassation par le Président Félix TSHESEKEDI alors que leur mandat était toujours en cours.
Cette exclusion des citoyens congolais d’autres coins du Pays à la tête des institutions judiciaires au profit d’une seule tribu par le Président de la République devra interpeller sur l’image que prendra le secteur judiciaire congolais dans les jours avenir.
L’on constate à cet effet que le Chef de l’Etat, a délibéré asphyxier le rare des gestionnaires politiques de la justice congolaise récemment nommé au poste de Vice-Ministre de la justice qui se retrouvera seul, sans soutient dans la prise de décision s’il faudra s’en tenir à la contribution par lui à apporter pour la promotion de l’Etat de droit car, il est actuellement constaté que :
Le Premier Président de la Cour Constitutionnelle : KASSAIEN/Muluba ;
Le Premier Président de la Cour de Cassation : KASSAIEN/Muluba ;
Le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle : KASSAIEN/Muluba ;
Le Premier Président de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe : KASSAIEN/Muluba ;
La Ministre de la Justice : KASSAIENNE/ Muluba.
Il est alors fort regrettable de constater que la justice congolaise qui devrait être distributive à tous les plans dans son fonctionnement avec comme principe de base l’émergence d’un Etat de droit, soit à ce jour cloisonnée par le Magistrat suprême du Pays dans le seul but de se créer une ceinture de sécurité judiciaire de sa tribu qui n’aurait que la seule mission de garantir son avenir politique au vu des différents accords qui le lie avec ses partenaires politiques dont certains sont victimes de leur patriotisme et des perspectives d’émergence pour la nation congolaise en générale et celle de l’EST du pays en particulier victime d’atrocités et tueries de tout genre.
Considérant que ce processus de tshilubalisation des instances judiciaires de la RD vient politiser d’avantage la justice congolaise en violation des principes démocratiques de séparation des pouvoirs, il est grand temps de se demander quel message se cache derrière ce processus anti-démocratique pour le peuple congolais en général et particulièrement pour la population de l’EST de la République Démocratique du Congo qui croit toujours à l’avènement de la JUSTICE DIVINE i parce que victime de l’Etat de droit et des infractions intellectuelles qui ne soient connues que de son seul fabricateur, à ce jour promu à la plus haute institution judiciaire du pays.
« Il est temps que le peuple congolais dénonce avec la plus grande énergie ce mode de gouvernance qui vient d’être instaurer dans notre Pays, cette prise en otage d’une seule Tribu d’autres qui composent la population congolaise et surtout demander l’Etat de droit nous prôné par le Chef de l’Etat. La justice élève une nation » s’est exclamé un congolais.
Rédaction