Cela fait près de deux mois que la Procureur générale près la cour d’appel du sud Kivu, Madame Ibalayam Marie Josée est absente de son cabinet travail à Bukavu selon nos confrères de notabilite.cd.
Elle serait retenue à kinshasa pour des motifs inavoués. Certaines sources évoquent qu’elle est soit en mission de service ou soit en congé.
Quelque soit les raisons des uns ou des autres, son absence prolongée de la ville de Bukavu pour la capitale Kinoise inquiète plus les organisations des femmes qui sont les premières bénéficiaires de ses prestations et services et entant que première femme procureur général en Province du Sud-Kivu et la seule sur les 26 Provinces de la République mais de quoi serait elle accusée?
Depuis que la PG a pris ses fonctions à Bukavu, il y a de cela près d’une année, soit en juillet 2020, elle n’a ménagé aucun effort pour accompagner les femmes victimes des viols et violences sexuelles et celles basées sur le genre dans le sud Kivu. Nos sources renseignent en plus qu’elle s’est ensuite impliquée dans une lutte contre l’impunité et l’instauration de l’État de droit au Sud Kivu, la lutte contre une mafia organisée au sein de l’administration judiciaire au Sud Kivu et en plus, la lutte contre contre les multiples spoliations des maisons de l’État dont certains Magistrats auraient une main mise. Elle aurait même ouvert un dossier disciplinaire contre 3 magistrats, cette affaire aurait choqué certaines sensibilités qui ont touchées des câbles à kinshasa. Nous avons voulus entrer en contact avec la Magistrate pour nous enquérir de la question mais nos efforts sont restés vains. Une source nous a même renseignée qu’il n’existe même pas d’accusée de réception d’une quelconque lettre portant sa suspension où sa révocation, un mois après un rappel montée par des officines qui bénéficient d’une mafia dont les Sud Kivutiens souffrent à Kinshasa.
« Nous avons besoin que maman la PG rentre à bukavu. Aujourd’hui, plusieurs dossiers judiciaires restent pendants et n’évoluent pas à cause de son absence » nous confie Nabintu Annie, la soixantaine d’âge qui suit de près un dossier de sa fille victime des violences conjugales.
Madame Nabintu Annie n’est pas la seule femme à réclamer le retour imminent de la PG à Bukavu.
Plusieurs voix se sont levées la semaine dernière pour revendiquer les mêmes causes.
Parmi elles, la synergie des femmes épanouies Syfe en sigle qui préconise des actions pour faire entendre sa voix.
« Elle nous manque, nous les femmes. Elle est très sensible aux dossiers qui touchent les violences sexuelles dont sont victimes les femmes. Que ça soit conjugale, sexuelle ou professionnelle… » déclare la coordonnatrice de syfe Asbl.
D’après des sources de la société civile et des mouvements citoyens, la PG Ibalayam Marie Josée doit en toutes urgences et trop vite reprendre son poste de travail à Bukavu. Elle est dynamique, elle veut mettre l’État de droit en application et les nostalgiques essaient de mettre un mûr contre son travail. Nous demandons à la Nouvelle Ministre de la Justice de suivre de très prêt cette question, elle une femme combattante, elle connaît les problèmes des femmes en tant que femme ici de la Magistrature. Madame la Ministre doit diligenter une pour mieux comprendre les raisons du blocage de la PG à kinshasa pendant une période aussi sensible. Elle devait s’impliquer dans le dossier lié aux multiples spoliations des maisons de l’État au Sud Kivu et la PG en connaîtrait mieux. D’où un blocage qui vise à laisser une main libre aux spoliations et leurs complices.
Pour Remy Kasindi du Collectif Amka Congo, la PG n’est qu’une victime expiatoire de son savoir-faire, nous devons nous y impliquer pour qu’elle nous revienne à Bukavu et qu’elle nous aide à mettre en oeuvre l’État de droit et la Vision du Chef de l’État en Province. Pour ce Militant du Collectif Amka Congo qui a travaillé, mené une enquête et possède d’un dossier sur les spoliations des maisons à Bukavu: nous allons nous y mettre, en savoir plus et dénoncer une mafia qui semble s’ériger en mode de vie au Sud Kivu. Il répète en disant, les gens viennent pour ruiner la province et s’enrichir sur le dos de la population au Sud Kivu, ils bloquent les bonnes volontés et meilleures initiatives à causes des leurs propres intérêts répéte-il. La PG doit revenir au Sud Kivu conclut il.
« Elle est la seule femme qui défend valablement la cause de la femme au sein de la ceinture judiciaire au Sud Kivu » nous dévoile une militante du mouvement pro-democratie La Sentinelle RDCongo.
Considérée comme la défenseuse des Droits des femmes oubliées et des femmes opprimées, Madame Ibalayam Marie Josée s’est vite démarquée par sa façon d’instruire les dossiers judiciaires particulièrement ceux qui touchent la vie des femmes au quotidien.
Grace à ses qualités professionnelles, elle avait été primée récemment par l’ONG IRD-GL, qui lui a décerné un Prix d’Excellence en sa qualité de première femme PG à avoir occupée ce poste de responsabilité depuis l’avènement de la province du sud Kivu, issu du démembrement de l’ancien Kivu. Nos enquêtes se poursuivent.