La question de l’exploitation illégale des minerais dans la partie Est de la République Démocratique du Congo continue à parler d’elle même. Si cette préoccupation semble être un fait divers pour certains, cela n’est pas le cas dans le chef des organisations de la sociétés et des plusieurs acteurs politiques et économiques du pays.
Après un long moment d’observations et d’analyses sur le sujet d’exploitation illicite des minerais, le Réseau des Citoyens pour un Avenir à tous (RCA asbl) brise son silence et s’insurge contre cette pratique illégale qui s’opère dans la partie Est de la RDC en général et dans le Territoire de Mwenga en particulier.
»Le RCAasbl fustige l’implication de certaines autorités dans cette mafia pourtant sencées protéger le patrimoine commun du peuple Congolais. Le RCAasbl s’inscrit en fond et soutient la position du Chef de l’Etat , son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo , Président de la RDCongo demandant au Ministre des mines et celui des infranstructures de faire l’évaluation des contrants Chinois dans le domaine minier et des infrastructures », a indiqué Marcelin BACILEMBA, Coordinateur de cette structure de la société civile.
Il souligne qu’une étude consultée entre 2007 et 2012 renseigne que sur le 41 milliards de dollars issus de l’exportation des minerais en RDC; seul 1milliard de dollars a profité à la RDC. Tout le reste bénéficie aux sociétés minières; chose qu’il ne digère pas inacceptable.
Par ailleurs, le RCA asbl avance quelques recommandations et demande ce qui suit :
1) Au ministère sectoriel de suspendre tout d’abord toute exploitation minière en RDC, afin de suivre cas par cas pourque la RDC se retrouve dans les prochains contrants miniers coe l’avait même souhaité Martin LUKUSA PANU cordonnateur du RUSEP ,(tout en respectants l’actuel code minier)
2) D’approfondir les enquêtes pour mettre au clair le dossier lié à l’exploitation illicite des minerais dans le territoire de Mwenga et partout en RDC ;
3) D’appliquer et veuiller pour le respect des clauses liées à l’actuel code minier;
4) De proceder à l’évaluation urgente des contrats chinois dans ce domaine;
5) Au ministère des infranstructures de proceder à l’évaluation des contrants chinois dans ce domaine;
6) Au ministère de l’Intérieur et celui de la Justcice, chacun en ce qui lui concerne, de suspendre les autorités provinciales du Sud-Kivu soupçonnées et que justice face son travail.
7) Aux organisations membres du RCAasbl et à la jeunesse Congolaise de rester vigilant et en alerte pour des actions citoyennes prochaines afin d’exiger l’application de l’actuel code minier et la prise en compte de ces récommandations.
Il sied de rappeler qu’une commission des députés nationaux avait été dépêchée par le bureau de l’Assemblée Nationale pour des enquêtes nécessaires en vue d’établir des responsabilités des uns et des autres dans ce dossier qui implique le gouvernement chinois.
Jules Ninda