On aurait tout crû sur l’évolution de l’actualité en province du Sud-Kivu sauf les dernières révélations qui font froid au dos et qui serviraient de matière à toute une génération. « L’implication du gouverneur de la province du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi dans l’exploitation illicite des minerais en le territoire de Mwenga n’est plus à démonter, elle ne cesse d’être dénoncée par l’opinion publique en province et dans le pays ».
De l’assemblée provinciale du Sud-Kivu à l’assemblée nationale de la république démocratique du Congo, les élus du peuple ont exposés, débattus et exigent des explications de la part de ce gouverneur à ce sujet. Le précité serait l’élément moteur de cette mafia au vu des rapports des différentes commissions créées pour enquêter sur la question (exploitation illicite des minerais).
Face aux différentes recommandations de la population qui menacent leurs représentants aux parlements, voulant sa déchéance à la tête de la province, Théo Ngwabidje peut néanmoins compter sur le soutien de l’autorité morale de son parti politique l’alliance des forces démocratiques du Congo « AFDC » Modeste Bahati Lukwebo.
Pour le président du sénat congolais et son AFDC cités par plusieurs sources d’ infordc.com le départ de Théo Ngwabidje à la tête de la province du Sud-Kivu ne lui rassure pas, ça sera une perte car rien ne leur facilitera le contrôle de la province après ce départ.
Lukwebo fera tout pour le maintien du contesté gouverneur et ce n’est plus à démontrer car il ne cesse de mener les contacts en faveur de son homme.
La province du Sud-Kivu victime de la gourmandise et l’égoïsme des autorités morales?
Selon les informations recceuillies par votre média ni était l’implication du Chef de l’État, la machine du mentor proche du locataire de Nyamoma travaillait pour empêcher la publication du rapport parlementaire sur l’exploitation des minerais à Mwenga. « Quelle honte pour la province s’étonne un membre de la société civile qui regrette que des tels attitudes et colportages qui gangrènent nos leaders. » S’interroge un habitant de Bukavu sous couvert d’anonymat.
Le Sud-Kivu est tout d’abord connu comme une Province agricole et minière qui bénéficierait de sa proximité avec la moitié des pays de la CPGEL, la CIRGL, la EAC et son ouverture vers le corridor Est. Une manne qui par manque de l’amour de la patrie et des dirigeants visionnaires est devenue un désastre cauchemardesque pour la population de cette Province.
Il s’agit pour la plupart des Sud Kivutiens d’un rêve car dans une province délaissée, ou les recettes ont sensiblement baissées et qui présentent un gâchis total très bien organisé on ne peut s’attendre qu’à une poubelle.
« Ce qui prouve que le malheur du Sud Kivu fait le bonheur de certains fils qui depuis des lustres, profitent des positions qu’ils occupent à l’échiquier nationale pour positionner des pillons à leurs soldes. Des pillons envoyés spéciaux qui tombent souvent du firmament, qui ne servent qu’aux Boss avec des devises creux (Gouverner autrement, développement de la province…..) et malgré les particularités des mauvaises performances qui démontrent et remontent des tragédies séculaires » déclare un membre de la société civile qui a requis l’anonymat.
Cette province souffre des ramifications politiques et des parapluies troués qui oublient que les retards du développement socio-économique dont elle victime sont dûs aux obstacles que les « mentors » développent en amont et en naval au profit de leurs propres intérêts et au détriment d’une province à développer.
La succession des événements sur l’exploitation illégale des minerais à Mwenga et l’implication des députés provinciaux et nationaux qui se sont penchés sur cette question par une procédure parlementaire devait servir de jurisprudence.
Le territoire de Fizi quant à lui, manque d’un député provincial et national audacieux qui comprendrait cette machine des pillards et les ramifications entre les exploitants illégaux basés à Mwenga et ceux-là qu’on retrouve à Fizi, alors que Fizi et ses mines de Misisi peuvent aider la province à se développer.
« Il est très dommage que certains compatriotes soient victimes de cette machine et même cela qui ont choisis le sud-Kivu comme seconde partie et qui devraient profiter d’une réglementation et climat des affaires si du moins elles existeraient ».
Le départ des sous-traitants des mentors fait grincer les dents, ce qui pousse à certains d’entre eux de multiplier les contacts pour bloquer toutes les procédures au détriment de la volonté populaire.
Dieudonné BUHENDWA