Le phénomène de la prostitution est devenu monnaie courante depuis plus d’une année dans la ville de Kananga en province de Kasaï central.
Une situation qui n’épargne aucunement la responsabilité du chef de la Division Provinciale de la jeunesse du Kasaï Central considéré comme l’autorité officiel de ce lieu.
Des sources sur place indiquent que le siège administratif de la Division Provinciale de la jeunesse serait transformée à un marché de la vente de sexe par certaines filles non identifiées chaque nuit aux environs de 21h, heure locale.
Ce siège est situé sur l’avenue de la mort, derrière la Station pétrolière Monaluxe et à proximité de l’hôtel »QUIN MED ».
Cette pratique immorale se passerait parfois sous la coopération des sentinelles affectées pour la garde, renseignent des sources concordantes.
Selon certaines filles présumées prostituée qui s’est sont exprimées à infordc.com sous l’anonymat, que le »coup de passage » se négocie à 2.500fc voir 2000fc.
« Nous vendons nos corps ici à 2500fc. Nous enlevons juste 500fc pour donner à la sentinelle qui surveille la cour de la Division provinciale de la jeunesse », ont dit ces jeunes filles d’environ une vingtaine d’années.
Tenez, incroyable mais vrai. Ces pratiques s’opèrent bel et bien en pleine ville de Kananga sans aucune inquiétude malgré la présence des autorités militaires, policières et du Gouverneur de la province.
Du coup, la cour de la Division provinciale de la jeunesse du Kasaï Central est devenue un espace offrant des spectacles gratuits chaque 21h sans condition d’abonnement.
Il suffit juste d’avoir 2000fc pour être satisfait par les filles expertes en vente de sexe au Kasaï Central.
Malheureusement, depuis plus d’une année, aucune intervation de la part du gouvernement provincial pour sauver ce lieu professionnel de l’État.
Ce qui porte à croire qu’il y aurait une complicité entre une personnalité travaillant à la division de la Jeunesse et les sentinelles perçoivent des billets de 500fc chaque jour pour céder cette cour.
Pour leur part, des motocyclistes rencontrés sur place déclarent que cela est une honte pour les autorités provinciales.
Comment mettre fin à ce phénomène prostitution ?
Comment éduquer les enfants de Kananga alors que les pratiques de la prostitution bat son plein sans aucune intervention des autorités ?
Que des moultes questions surpassant les esprits de la population de la ville de Kananga.
Djouma Mulumba