Les rebelles de Forces Démocratiques et Alliés, ADF ont déjà érigé un camps dans une école adventiste à Mapendo, village situé non loin de Tchani-Tchani dans le groupement Bambuba-Kisiki, secteur de Beni-Mbau en territoire de Beni.
L’alerte vient de Patrick Mukoghe, activiste des droits de l’homme au sein de l’organisation Convention pour le Respect des Droits de l’Homme CRDH, et relayée par Philémon KACHELEWA journaliste indépendant. Ce dernier ajoute que l’ennemi est entrain de se balader dans la contrée sans être inquiété.
Comme cela ne lui suffit pas, Patrick Mukoghe affirme également que l’ennemi est entrain de jouer même à la musique dans ce coin.
»Les assaillants s’étaient installés dans cette école adventiste depuis l’embuscade qu’ils avaient tendu vers Samboko au véhicule Fuso qui provenait du marché de Tchani-Tchani, il y’a deux semaines ayant coûté la vie à plus ou moins quinze civils », affirment des sources concordantes.
Depuis lors, ils n’ont plus bougé de cette agglomération où ils ne font que multiplier des attaques contre les civils.
Selon Patrick Mukoghe, relayé par Philémon KACHELEWA journaliste indépendant, ces rebelles ADF, comme bien dans leur mode opératoire, ont encore tué dix(10) civils à Mbingi, village situé à plus au moins dix(10) kilomètres de la localité de Mamove.
De ces dix corps de civils, quatre ont été mis en terre sur place alors que six autres sont arrivés à la morgue de l’hôpital général d’Oicha.
« L’ADF reste actuellement dans les environs de Tchani-Tchani. Il s’est déjà installé à Mapendo dans une école adventiste où il est entrain de quitter pour aller endeuiller les gens. Hier jeudi, il était à Mapasana en Ituri où il a tué cinq personnes et ces cinq personnes jusque maintenant ne sont pas encore enterrées. Les corps gisent encore au sol en attendant leur enterrement. A Mbingi, il a tué aussi depuis hier jusque aujourd’hui. Le bilan fait étant de dix personnes tuées. Quatre personnes ont été enterrées sur place et les six autres sont déjà à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha », a rapporté cet activiste des droits de l’homme.
Patrick Mukoghe assure que la population ne comprendre pas comment les militaires n’interviennent pas alors que des civils innocents sont entrain de se faire massacrer.
Face à cette attitude de l’armée régulière, la population est tentée de croire que l’État de siège aurait été instauré pour donner la force à l’ADF.
Ezedor Kihandi