La notabilité et les ressortissants du territoire de Kabare disent avoir suivi avec regret en date du 02 décembre 2021, l’agression et humiliation qu’ont subi le Chef de Chefferie de Kabare, sa majesté le Mwami Kabare RUGEMANINZI NABUSHI 2 Désiré et le vice-président de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu Yabe Ntaitunda. Ces incidents sont survenus à l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu, alors que le Mwami Kabare Rugemanizi Désiré venait siéger à la plénière convoquée par le bureau définitif de l’organe délibérant.
Aussitôt à la porte, il s’est vu humilié par les éléments de la police nationale congolaise qui ont même avoué qu’ils exécutaient un ordre en provenance de la hiérarchie. Sur place, alors que le MWAMI négociait son entrée à l’hémicycle provincial, la police a dispersé la foule à coup de Gaz Lacrymogène et des balles réelles. Cette bousculade a provoqué un malaise au Chef de Chefferie de Kabare qui a été évacué à l’Hôpital pour des soins appropriés.
LLe vice-président de l’assemblée provincial Yabe Ntaitunda a aussi subit la même chose pendant qu’il voulait entrer à l’hémicycle. Ce dernier a été bousculé par les forces de l’ordre au vu et au su des officiers de la police avant d’accéder dans l’enclos de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu.
Face à cette situation, la notabilité et les ressortissants de Kabare déplorent ce comportement barbare et demande à la justice de se saisir de la question pour que les coupables soient poursuivis étant donné, que saboter un Mwami, c’est humilier toute la chefferie de Kabare.
« Nous exigeons également aux commanditaires de ses actes contre nos deux dignes fils de venir présenter officiellement des excuses à CIRUNGA auprès du Mwami NABUSHI 2 ; Président Chef des Chefs coutumiers de l’Afrique Centrale.
Au Général Commandant de la Police Nationale Congolaise du Sud-Kivu à Bukavu de sanctionner les éléments qui étaient affectés à l’entrée principale de l’Assemblée ou d’autres victimes de cette barbarie, ont été enregistrées notamment les deux journalistes.
A la population de kabare de suivre avec attention cette situation car si rien n’est fait, des actions citoyennes seront menées pour que justice et réparation aux victimes des préjudices causés soient rendus » indiquent les précités dans une correspondance dont infordc.com dispose d’une copie.
Dieudonné BUHENDWA