Des relais communautaires, acteurs de la société civile, les réseaux des femmes, la société civile, les défenseurs des droits humains, des professionnels des médias ainsi que des représentants des confessions religieuses viennent dêtre outillés sur la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre à base communautaire.
Cétait lors de latelier de formation organisé à Bukavu sous les hospices de lasbl Dignité Humaine.
Sa coordinatrice nationale Mme Elodie Ntamuzinda, renseigne que cette formation avait pour objectif, de faire comprendre aux participants les différents aspects sociaux de violences basés sur les genres. Elle explique que la question liée aux violences sexuelles basées sur le genre est une problématique qui affecte au plus haut point toute la société, elle qui est victime des guerres à répétition depuis des années.
« Une violence engendre une autre violence, toute violence laisse des conséquences et séquelles au niveau soit physique, mental, psychique ; il y a ce qui se palpe et ce qui ne se palpe pas, il y a ce qui est endogène et ce qui est exogène », explique-t-elle.
Tout en insistant sur la sensibilisation des communautés et la dénonciation de ces cas, Elodie Ntamuzinda, renseigne que les violences sexuelles et celles basées sur le genre ont un lien avec la santé des individus. Doù lopportunité de cette formation qui ne constitue quun premier pas pour amener les uns et les autres à comprendre les maux qui guettent la société maintenant et dans lavenir.
« Ensemble on est fort. Dignité Humaine seule ne peut rien faire mais en conjuguant les efforts ensemble nous pouvons franchir un grand pas. Les autorités doivent comprendre quelles proviennent de la communauté, et que, les problèmes qui embêtent nos communautés ne sont pas étranges ou externes pour eux » a poursuivi la présidente honoraire du bureau de coordination de la société civile et membre de la plénière de la CENI en RDC. Tout en invitant les autorités à sapproprier les acquis de cet atelier de formation.
Au terme de ces assis, Elodie Ntamuzinda a invité les participants à vulgariser les acquis de cette formation dans leurs communautés respectives afin daugurer un avenir meilleur aux générations futures.
Un des participants, Me Eustache Babunga du barreau du Sud-Kivu, sest engagé à sensibiliser les personnes dans son entité et ailleurs à respecter la dignité humaine ainsi quà éviter les violences dans leurs foyers ainsi que la discrimination dans la communauté.
Il encourage néanmoins lAsbl Dignité Humaine pour cette initiative louable qui arrive au moment opportun où la société vit des multiples violences de tout genre.
Au premier jour sous la facilitation de docteur Didier Lukeme, plusieurs thématiques ont été décortiqués notamment les types et formes des VBG, les étapes et cycle de la violence, la prévention des violences basées sur les genres etc.
Au total 7 zones de santé sur un total de 34 que compte la province du Sud-Kivu ont été sélectionnées (Bagira, Ibanda, Kadutu, Nyantende, Nyangezi, Miti-Murhesa et Ciriri).
Il sied de noter que cette formation a été réalisée grâce à lappui des organisations GIZ et FCDO.
Pascal Ngabo