Alors que les audiences dans le cadre du procès en appel dit de 100 jours continuent en chambre foraine en la prison de Makala à Kinshasa, des voix se lèvent dans plusieurs coins de la République démocratique du Congo pour réclamer que justice soit faite pour Vital Kamerhe en exigeant son acquittement pure et simple.
Outres les différentes marches pacifiques organisées au pays par les sympathisants et militants de l’Union pour la nation congolaise UNC, certains acteurs de la société civile et des mouvements citoyens ne cessent également de revendiquer cet acquittement à travers différentes actions annoncées et ou déjà menées.
A Bukavu, des habitants rencontrés par infordc.com ce mardi 01 juin 2021, deuxième jour de l’audience n’ont pas hésité à déclarer clairement qu’ils ne s’attendent qu’à l’acquittement de Vital Kamerhe. Certains d’entre eux ont même menacés de mener des actions pour manifester leur colère en cas de sa condamnation.
« Je suis sur que justice sera faite pour Vital Kamerhe. Nous attendons avec impatience son acquittement. Tout le monde sait déjà qu’il n’a jamais détourné les biens publics comme on le prétend. Les juges ont déjà aussi compris celà à mon avis » a déclaré un habitant de Bukavu.
Alice Munyerenkana une autre habitante abordée par votre rédaction n’a pas hésité à qualifier ce procès d’un montage politique contre Vital Kamerhe populaire à l’Est du pays.
« Cher journaliste c’est un montage politique contre Vital Kamerhe qui fait peur à ses adversaires politiques » a-t-elle indiqué.
A l’autre d’ajouter que quoi qu’il en soit « le combat pour la libération de l’innocent Vital Kamerhe se poursuivra. »
A ces avis s’ajoutent d’autres sur les réseaux sociaux qui vont dans le même sens.
L’ancien directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi Vital Kamerhe a été condamné en première instance à 20 ans des travaux forcés pour détournement de fonds alloués à l’achat des maisons préfabriquées dans le cadre du programme dit de »100 jours du chef de l’État ».
Dieudonné BUHENDWA.