Les confessions religieuses sont loin de s’accorder sur la question de la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante CENI.
Une cacophonie qui risquerait de perturber le processus électoral de 2023, d’où la société civile devrait aussi entrer en danse et jouer un rôle pour ramener toutes les parties à un consensus.
Danny Singoma B., Coordonnateur du Cadre de Concertation Nationale de la société civile en RDC, exprime sa crainte.
»Si le consensus n’est pas trouvé, il faudra passer au vote comme l’indique leur charte. Ce qui n’est pas souhaitable car ça réduirait la crédibilité du président de la CENI et ça va créer une sorte de division. Il lest étonnant à ce jour de voir que les confessions religieuses n’arrivent plus à s’attendre mais nous leurs souhaitons une bonne chance car le consensus est nécessaire », a-t-il dit.
Par ailleurs, le Directeur Général de l’ONG CENADEP indique que la société civile est prête à offrir ses bons offices aux hommes de Dieu en vue de les ramener sur une table de consensus.
»Nous nous proposons de rencontrer les confessions religieuses pour savoir quel rôle nous pouvons jouer en tant que cadre de concertation de la société civile. Nous les appelons à pouvoir s’ouvrir à une intervention des autres acteurs de la société civile », conclut-il.
Pour rappel, le président de l’Assemblée nationale a accordé 48 heures à toutes les parties en vue de retourner sur la afin de remettre les procès verbaux de cette désignation au bureau du parlement.
Jules Ninda