Les professeurs des universités et Instituts supérieurs de la République Démocratique du Congo ont décrété une nouvelle phase de la grève générale et sèche de 21 jours ce mercredi 26 janvier.
Cela sera observée sur toute l’étendue du territoire national a annoncé le Réseau des Associations des professeurs des universités et Instituts supérieurs du Congo (RAPUCO), pour exiger au gouvernement congolais de réaliser sans délai la totalité de son cahier des charges déposé en bonne et due forme auprès des instances compétentes de la République.
Ce mouvement de grève a été décrété pour une durée de 21 jours renouvelable pour permettre au gouvernement de la République et la banc syndical académique représenté par le RAPUCO de trouver les solutions aux revendications des enseignants.
C’est depuis le 03 janvier dernier que ce mouvement de grève renouvelable a été décrété .
Cependant, 21 jours après le lancement de grève, le RAPUCO constate que le gouvernement de la République a fait de ce communiqué une lettre morte.
Par ailleurs, le RAPUCO reste ouvert à toutes les négociations.
Quelle serait la réaction des étudiants face à ces grèves sans solution ?
Quelle serait la position du gouvernement face à cette unième grève des enseignants ?
Tant de questions qui taraudent les esprits des intellectuels congolais alors que l’éducation est parmi les facteurs du développement d’un pays.
Amina Kanani Christelle/ Stagiaire Infordc.com