Clôture ce jeudi 10 septembre 2020 de l’examen d’Etat édition 2020 sur toute l’étendue du territoire national.
Celle-ci intervient après quatre jours d’affilée de passation de ces épreuves nationales pour terminer les humanités secondaires.
Au Nord-Kivu, un spectacle gratuit a été offert à la population de Goma par les supposés cadres du pays de demain.
Après avoir passé leur dernière épreuve consacrée aux langues, les futurs lauréats ont lancé eux mêmes les hostilités en déchirant leurs uniformes soit y écrire.
Situation que certains élèves ont fortement apprécié, disant que ce geste prouve qu’ils célèbre l’enterrement de la tenue «bleu-blanc».
Un élève rencontré au centre de l’Institut de Goma parle d’une joie qui l’anime pour avoir terminé en beauté la session.
«Vous ne pouvez pas savoir la joie qui m’anime maintenant. Même si mon uniforme est déchiré, je suis sur que c’est un signal fort pour m’amener à l’Université. Plus jamais le bleu blanc» a-t-il dit, tout joyeux.
Entre temps, d’autres élèves se lamentent de l’état d’urgence qui a perturbé leur préparation normale face à ce combat intellectuel.
« Je ne pensais même plus qu’on pourra faire l’exetat à cause de Coronavirus. À cause de la joie, quand j’ai fini le dernier examen j’ai moi-même déchiré mon uniforme parceque je ne veux plus le porter l’année prochaine», lâche un élève sous l’anonymat.
« Je ne suis pas contente, ça c’est contre nature. Ces voyous m’ont arraché ma chemise, ils l’ont déchiré et voilà, je suis presque nue maintenant. Je ne sais plus comment rentrer à la maison à cause de ça» a laissée entendre une fille d’une vingtaine d’année sous un ton menaçant.
Longtemps interdite, cette pratique ne dit pas toujours son dernier mot et souvent occasionnée par des étudiants.
Paulin AGANZE