Invité par sa hiérarchie à Kinshasa depuis le 08 juillet 2025 pour consultation, le désormais ex gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe est toujours introuvable. N’ayant pas répondu à l’invitation, ce dernier a fui selon plusieurs sources. Une situation qui n’a pas laissé indifférent Gaston TULINABO, Acteur politique ; Chercheur en interventions socioéconomiques, Expert National en Gestion Intégrée des Ressources en Eau ; Doctorant en Planification et Management des Projets.
La rédaction d’ infordc.com vous propose ci-dessous le condensé de sa vive réaction à ce sujet.
La République démocratique du Congo traverse une période critique de son histoire, marquée par des attaques coordonnées contre son intégrité, ses institutions et sa souveraineté.
Dans ce contexte de guerre imposée, où le peuple congolais résiste avec foi, courage et dignité, voilà qu’un événement d’une gravité exceptionnelle survient : la fuite, sans préavis, du gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, défiant ainsi l’autorité de l’État et plongeant les citoyens dans une profonde consternation.
Une fuite lourde de sens
Un gouverneur de province, haut représentant de l’État dans sa juridiction, ne peut quitter son poste ni sortir du territoire sans l’accord explicite de sa hiérarchie. Lorsqu’il se soustrait à une invitation officielle de Kinshasa, en pleine tempête sécuritaire et politique, cela ne peut être interprété autrement que comme un acte de défiance, voire de complicité avec les forces obscures qui cherchent à déstabiliser le pays.
Derrière cette fuite, c’est toute une chaîne de responsabilités sécuritaires et administratives qui est mise en cause.
Comment un homme protégé par une compagnie de la police nationale congolaise peut-il franchir les frontières du pays sans que le commissaire provincial ne soit informé ? Où étaient les services de l’ANR, de la DGM ? : Silence complice ou incompétence notoire ? L’un ou l’autre est inacceptable.
Le temps de l’impunité est révolu
La hiérarchie nationale ne peut tolérer une telle humiliation de la République. Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, vous êtes interpellé. Vous ne pouvez ni minimiser ni couvrir cet acte. Le peuple vous regarde. Il exige des mesures exemplaires : Suspension immédiate du commissaire provincial de la police du Haut-Katanga, du chef provincial de l’ANR et du directeur provincial de la DGM ;
Mise à la disposition de la justice de tous ces agents pour répondre de leur complicité présumée ou de leur manquement grave à leurs responsabilités régaliennes.
Quand la guerre révèle les traîtres
Dieu n’a pas abandonné la RDC. Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en dédiant le pays à l’Éternel des armées, a libéré une force invisible qui continue de confondre les ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur. Cette guerre n’était pas une malédiction, mais une opportunité divine de purification nationale. Les sourds-muets ont parlé. Les masques tombent. Et les traîtres se dévoilent.
Une leçon à retenir
La fuite du gouverneur Kyabula n’est pas un simple fait des divers administratifs. Elle est un signal d’alerte, un test pour l’État congolais. Soit il agit avec fermeté et justice, soit il encourage les ennemis internes à s’organiser davantage. Il est temps de restaurer l’autorité de l’État dans sa plénitude, sans compromis ni calculs politiques.
La RDC a besoin de dirigeants fidèles, disciplinés, nationalistes et républicains. Il n’y a pas de place, en ces temps de guerre, pour les ambigus, les timorés ou les infiltrés.