Des cas des justices populaires sont devenus recurents dans la commune de Karisimbi, en ville de Goma. Face à cette situation, madame Brigitte Semuvumbi, bourgmestre de cette commune appelle la population de sa juridiction à faire confiance à la justice.
Selon elle, les patrouilleurs en mal de posionnement arrivent même à bruler les innocents qui ne sont pas de voleurs. Elle pense que bruler vifs les présumés voleurs d’une part, c’est effacer les traces, car selon elle si ces gens sont déferés à la justice, on saura avec qui ils travaillent. Mais les bruler n’aide à rien les autorités pour mettre fin à l’insecurité.
« Ce que nous demandons la population, c’est d’avoir confiance en la justice. Même s’ils sont tous des voleurs, pourquoi mettre fin à leur vie? Pourtant nous avons des services habillités pour juger de tels gens. Lorqu’on met la main sur un presumé voleur, ça peut conduire à la justice de mettre la main sur d’autre, mais quand on le lapide, il n’y a olus d’espoir et l’insecurité ne va pas vitr finir… » affirme madame la bourgmestre de Karisimbi.
Brigitte Mbayiki Semivumbi encourage cependant les jeunes patrouilleurs, mais les appelle à une intense collaboration avec les agents de l’ordre pour éviter tout derapage.
À l’intervalle d’un mois, la commune de Karisimbi à elle seule à enregistrée plus de 15 cas de justice populaire. Le dernier cas en date est celui survenu la nuit du dimanche à ce lundi 18 mai où deux presumés voleurs ont été brulé au quartier Mabanga.
Paulin AGANZE