Les mouvements citoyens et les organisations œuvrant pour le droit des femmes ont été dans la rue de Goma ce jeudi 01 octobre 2020. L’objectif de cette marche était, selon eux de dénoncer l’injustice au pays, mais aussi réclamer l’installation d’un tribunal international spécial pour juger les crimes commis en RDC.
Partie de l’hôtel Rusina au centre ville, la marche est allée au bureau de la Monusco où les manifestants n’ont pas été reçu par la Monusco. Ces sont allés jusqu’au gouvernorat de province où ils ont déposé leur mémorandum.
Sur leurs calicots, on pouvait lire “nous exigeons la création d’un tribunal pénal international pour le Congo et des chambres spécialisées mixtes pour mettre fin à l’impunité en RDC”
Selon Espoir Ngalukiye, militant de la Lutte pour le changement LUCHA, les crimes commis en RDC pendant plus d’une décennie ne doivent pas rester impunis, cette justice concerne donc tout le monde.
« Une fois la justice est rendue, les gens auront peur de commettre les mêmes erreurs pour l’avenir et pour le présent. Depuis longtemps, la RDC a été victime des violations de tout genre. Et nous avons estimé que le pays ne peut pas se développer sans justice.» a-t-il dit.
Signalons que des pareils merches ont été organisées dans plusieurs provinces au pays notamment au Sud-Kivu, à Kinshasa et dans le Haut-Katanga pour ne citer que cela.
Disons que l’Organisation des Nations Unies ONU avait publiée le 01er octobre 2010 un rapport reprénant les crimes de guère, les crimes contre l’humanité et d’autres crimes commis en RDC depuis mars 1993 jusqu’en juin 2003.
Paulin AGANZE