La ville de Goma pourra abriter un mini sommet qui mettra au tour d’une même table quatre (4) chefs d’États de pays de Grands Lacs (après le boycott du Burundi) sous l’initiative du président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Officiellement annoncé par le président Tshisekedi lors du conseil des ministres du vendredi dernier, sans donner plus de précisions sur la date exacte de ces assises, ce sommet devra commencer le 13 avec l’arrivée des délégations et le 15 septembre, la tenue proprement dite des assises.
Même si officiellement, rien n’a encore filtré sur l’ordre du jour, ce mini-sommet aurait comme objectif notamment, de décrisper les tensions entre l’Ouganda et le Rwanda, d’une part, et entre le Burundi et le Rwanda de l’autre. Une forte méfiance est observée ces derniers mois entre l’Ouganda et le Rwanda. Ces 2 pays s’accusent mutuellement d’espionnage, d’ingérence et de déstabilisation.
Dans la foulée, certaines indiscrétions parlent déjà d’un mini-sommet déjà raté par avance. Déjà, la délégation du Burundi de son côté, invitée aussi à prendre part à ce sommet a vachement boudée la main tendue par Kinshasa sous le motif que le calendrier chargé des autorités burundaise ne les permettra pas de venir assister à ce sommet.
Cependant, le Burundi dans sa note verbale adressée par son ministre des affaires étrangères à son homologue congolais demande au gouvernement congolais de voir comment organiser une rencontre bilatérale entre la RDC et le Burundi.
Pendant ce temps, le président rwandais Paul Kagame, l’une des têtes d’affiche de ces assises ne s’est pas encore prononcé s’il viendra ou pas. Mais déjà à Kinshasa et à Goma, des voix se lèvent pour contester sa venue dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Pour plusieurs, bien qu’ils vont parler des questions sécuritaires, Kagame serait à la base des plusieurs problèmes d’insécurité à l’est de la RDC.
D’autres chefs d’états, comme Museveni de l’Ouganda et Joao Lorenzo de l’Angola n’ont pas encore fait une quelconque communication officielle mais des indiscrétions affirment qu’ils ne seront pas là.
Ce mini-sommet pourrait évoquer l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signe le 24 février 2013 en vue de stabiliser l’Est de la RDC.
Le président Félix Tshisekedi sera-t-il à mesure de parler des questions sécuritaires seul ? Wait and see
Paulin AGANZE