Face aux défis sécuritaires à Nyiragongo, le ministre provincial de l’interieur Bosco Sebishimbo s’alligne sur le chemin du dialogue avec les couches sociales
Dialoguer avec les couches sociales, tous, enfants du territoire de Nyiragongo, voilà la nouvelle approche du gouvenement provincial du Nord Kivu, pour pacifier le territoire longtemps agité par diffents défis liés, notamment à l’insecurité, à la santé, le manque d’eau, au problème de succéssion, aux conflit fonciers, etc.
C’est dans cette optique que les chefs coutimiers, l’administrateur du territoire et différents cadres de base se sont réunis autour du ministre provincial de l’interieur Jean Bosco Sebishimbo, vendredi 24 avril 2020, dans la salle des reunions de la chéfferie de Bukumu.
Ce dialogue visait à recolter différents problèmes que connaît le territoire de Nyiragongo et esperer trouver des pistes de solutions dans un bref délai.
» Nous considerons que nous sommes venu faire le diagnostic avant d’adapter un traitement sur les differents maux qui rongent ce territoire « a dit le ministre de l’interieur, au sortir de ces assises.
Au cours de cette reunion, les intervenants sont revenus sur également sur la question d’un groupe rebelle, qui serait parrainé par un deputé provincial élu de ce territoire.
A ce sujet, le ministre a appellé ce groupe à se retirer et se rendre aux FARDC avant d’être traiter comme tel.
« Si un groupe se dit être une rébellion, nous avons une armée forte et ne tardera pas de le réserver le traitement approprié à une rebellion » a-t-il dit.
Satisfaits de cette initiative, certains chefs coutimiers, pensent que la sécurité est primordiale et doit être mise en avant. C’est le cas de Déo Buhunda chef du village Buhumba qui précise que seul ce dialogue pourrait aider à accoucher différentes réalités sur la vie de leur territoire. Il fécilite le gouvernement provincial pour l’initiative.
Signalons qu’en debut de semaine une vague de kidnappings a été signalé à Nyiragongo dans les villages de Kabaya Munigi et Rusayu. Les ravisseurs exigent une rasson variant entre 500 et 2000 dollars américains pour liberer leurs otages. Certaines personnes pointes du doigt des hommes, qui chaque jour divagent dans des villages de Nyiragongo avec des armes à feu.
Paulin AGANZE