En marge de la journée dédiée à l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année, le parlement des enfants PARDE en sigle section de la Tshopo a lancé un message fort pour éclairer l’opinion publique de l’état des lieux sur la situation des enfants dans la province de la Tshopo.
Au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi 15 juin 2022 à la bibliothèque centrale de l’université de Kisangani, le le vice président de cette structure, KAZIPAME Charles, a souligné que le constat est amère de voir les enfants maltraités.
Il a indiqué qu’ils sont également discriminés, accusés de sorcellerie, infectés par les VIH/SIDA, privés de leur droit à la succession, aux soins de santé de qualité et de l’éducation.
D’autres par contre sont victimes d’accident et d’exploitation économique et sexuelle.
A cet effet, le PARDE a demandé aux parents et aux personnes exerçant l’autorité parentale sur les enfants de bien prendre soin ces derniers.
A l’État congolais, cette structure a demandé prendre en priorité l’épanouissement, la protection et la promotion des droits de l’enfant.
Toutefois, Fabrice DEBO a dénoncé la manière dont les enfants vivent au dessus de privilège qu’ils leurs sont accordés par la loi portant protection de l’enfant.
Après des enquêtes menées par PADE, il a été démontré que plus de 100 enfants sont dans les rues de Kisangani.
Pour PARDE, l’État devrait penser à faire fonctionner un centre d’accueil ou un orphelinat public pour limiter et recueillir les enfants en situation de vie pour l’assistance.
Pour cette année, » élimination des pratiques néfastes affectant les enfants « , c’est le thème retenu cette dernière.
Célestin ABEDI