Créée depuis 1954 par les nations unies, la journée mondiale de l’enfance est célébrée le 20 novembre de chaque année pour promouvoir le respect et les droits de l’enfant.
Une célébration qui rappelle le respect des droits et la protection de l’enfant dans le monde.
En République Démocratique du Congo précisément dans sa partie Est, la situation de l’enfant reste difficile et son avenir presque compromis et incertain car du jour les jours, plusieurs cas des viols sont enregistrés et l’insécurité qui bat son plein dans ce coin du pays.
A ce sombre tableau, il faut ajouter des enlèvements des enfants qui se produisent sur le chemin de l’école. Certains sont même victimes des morts par balle ou des pertes des parents.
Selon les organisations de protection des droits des enfants, plus de 15 cas de ces différents fléau (massacres, enlèvements,…), ont été enregistrés depuis le début de cette année, uniquement à Goma dans le Nord-Kivu.
Par ailleurs, alors que le travail des enfants est interdit, l’enfant congolais reste la main d’oeuvre la plus sollicitée dans l’Est du pays parce qu’eloe coûte moins chère.
Des dizaines d’enfants sont quotidiennement dans les marchés, devant des dépôts pour transporter des produits commerciaux, sous le regard parfois passif des décideurs.
Il faut noter que cette date symbolique du 20 novembre doit aussi rappeler au congolais que l’alphabétisme, la malnutrition et l’enrôlement forcé dans les groupes armés demeurent une réalité quotidienne des milliers d’enfants kivutiens dans des zones à conflits.
Jules Ninda