C’est à l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’élimination de la violance sexuelle en temps des conflits que l’ONGD Femme main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK) a organisé avec l’appui du HCR un plaidoyer à l’intention des officiers de FARDC et de la police nationalecongolaise à l’école de formation (Efo).
A cette occasion, Madame Nathalie Kambala Luse coordonatrice nationale de l’ONGD FMMDK condamne toute les violences basées sur le genre au Kasaï Central non seulement en temps des conflits mais aussi en temps de paix.
Elle ressort les statistiques de 4000 femmes et jeunes filles violées en 2020 et plus 867 as des viols de janvier 2021 jusqu’à ce jour dans la province du Kasaï Central. La plus des auteurs de ces viols sont les militaires et les éléments de la police nationale congolaise, indique la même source.
Selon Nathalie Kambala, cette augmentation sexuelle enregistrée depuis 2016 à 2021 est un fléau pour le développement de la femme au Kasaï Central.
Par ailleurs, le 19 juin de chaque année est l’occasion pour la communauté internationale de sensibiliser contre des violences sexuelles liées aux conflits, de lever le tabout d’honorer les personnes qui en sont victimes et de saluer le travail de celles et ceux qui luttent contre ces crimes.
Toutefois, l’ONGD FMMDK interpelle les autorités judiciaires et leurs recomande de renforcer la justice militaire envue de lutter contre l’impunité aux personnels, de dénoncer tous les cas de violence basée sur le genre et de renforcer le mentorat, le coaching des femmes.
Erick Djouma Mulumba