La campagne nationale de sensibilisation du 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre a été lancée officiellement ce vendredi 25 novembre par la ministre du genre, famille et enfant Gisèle Ndaya LUSEBA à l’Académie des Beaux-Arts dans la commune de Lingwala à Kinshasa.
Devant plusieurs femmes responsables des organisations féminines militant pour la défense et la promotion de droits de la femme, Gisèle NDAYALUSEBA a évoqué les différents défis auxquels ils font face dans ce combat.
Il s’agit notamment de la faible sensibilisation et faible implication des femmes, ainsi que l’existance des lois discriminatoires de la femme.
Elle a toute fois lancée un appel pour la réussite de cette campagne.
<< Cette façon de collaborer avec les activistes de droits humains, les points focaux genre de différents ministères, institutions citoyennes et différentes organisations de la société civile, permettra d’évaluer l’avancement des actions en faveur de l’égalité de droits humains et de sensibiliser les communautés pour un plus grand impact sur le développement humain durable. C’est pourquoi nous devons fédérer les efforts au risque de ne pas perdre les énergies >>, a-t-elle déclaré.
Entre temps, L’ONU Femme a indiqué que près de cent soixante mille (160. 000) cas des violences basées sur le genre ont été répertoriés entre 2016 et 2018 en République démocratique du Congo.
Lancée ce vendredi 25 novembre, la campagne de sensibilisation de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre ira jusqu’au 30 décembre 2022 sous le thème: « UNISSONS-NOUS POUR METTRE FIN À LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES ET LES FILLES ».
Jules Ninda