A l’instar de l’Union Européen, Rémy Kasindi militant du collectif des mouvements citoyens Amka Congo, pense que les USA devrait réfléchir également sur les mesures d’allègement des sanctions liées au processus électoral.
L’alternance en république démocratique du Congo saluée par la communauté internationale, a permis un décryptage de la situation jusqu’à la libération des prisonniers politiques et la fermeture des cachots de fortune selon Rémy.
Ce dernier qui s’est confié à info RDC ce jeudi 12 décembre 2019, a estimé que cela ne devrait seulement pas se limiter sur des déclarations de bonnes intentions mais aussi, sur le pragmatisme diplomatique, la bonne volonté pour que les leçons apprises lors des élections ramènent les congolais vers une cohabitation, une pacification, un développement et une vraie lutte contre la corruption telle qu’à amorcer le Chef de l’État et souhaitée par la communauté internationale et les partenaires au développement.
Certes, que certains congolais ont étés frustrés lors de la proclamation des résultats des élections mais la majorité a compris cette nécessité du changement opéré et la volonté du peuple qui a voulu mettre fin aux solitudes, poursuit notre source.
« Si après analyse de certains dossiers par l’Union Européenne, deux anciens proches de l’ex Président de la république viennent de bénéficier d’une levée des sanctions bien que politique, les autres États dont les USA devrait mener leurs propres analyses aux cas par cas, et réfléchir sur les mesures qui peuvent permettre certains allégements pouvant amener vers une levée progressive des sanctions et après avoir observer et faire une analyse thérapeutique, symptomatique de la situation vécue et même comportementale où psychologique des uns et des autres sur terrain ». Propose Rémy kasindi.
Cette levée des sanctions, estime le précité, sera pédagogique et permettra à d’autres compatriote de comprendre et de prendre certaines mesures sur l’avenir, en ce moment ou les élections locales se profile à l’horizon et ont besoins des expériences vécues.
Toutefois, le fait qu’ils aient (les compatriotes) compris peut aider à réduire les conflits et à améliorer les relations et la cohésion nationale si certains mécanismes de préventions sont développés.
« Prenons donc le temps d’évaluer leur personnalité, de garder l’esprit ouvert et de mieux comprendre, afin de mieux cerner ces expériences que nous vivons en ce moment » indique-t-il.
Corriger les erreurs du passé.
« Si les mêmes États peuvent acceptés les résultats des élections et sanctionner les organisateurs qui malgré eux, ont pu lever l’équivoque, pourquoi ne pas y réfléchir en interne, développer un mécanisme solide de lutte contre la corruption en ce moment où le chef de l’État se dit être prêt à ne pas fouiné dans le passé et de ne se focaliser que sur l’avenir, nous devons quand à ce, réfléchir sur l’impact et non une chose et son contraire ».Suggère Rémy Kasindi.