Le Ministre provincial des travaux publics, Louis Nkishi Kembe a présenté ses moyens de défense devant la représentation provinciale de Lomami, lors de la plénière tenue lundi 29 mai à l’Assemblée provinciale dans la Commune de Kabuelabuela, ville de Kabinda.
Ce membre du Gouvernement provincial de Lomami répondait à la question orale avec débat lui adressée par le député provincial, Anaclet Ndjibu Mudimbi, chef du territoire de Lubao.
Au cours de cet exercice démocratique, le Ministre NKISHI a tenu à éclairer la lanterne des élus sur plusieurs questions, huit au départ et tant d’autres par la suite, liées à l’arrêt des projets d’infrastructures initiés par le gouvernement central et même provincial, avec en toile de fond non début de travaux Tshilejelu à Kabinda- ville.
Des questions sur l’arrêt de ces dits travaux à MWENE DITU, l’évolution lente du programme de développement de 145 territoires sans oublier l’inachèvement de nombreux projets provinciaux comme la construction d’un bâtiment de l’Hôpital général de Référence Tshamala de Mwene-Ditu, d’une banque de sang à Kamiji, etc., ont été aussi au rendez-vous.
Devant le perchoir, ses réponses limitées ayant suscité un débat houleux, le Ministre a sollicité et obtenu auprès des élus provinciaux 48 heures de plus pour fournir des amples détails quant à ce, indique dans sa conclusion l’honorable président, Dr Berthros KABEY DIYAL.
La plupart des travaux publics financés dans la province de Lomami, par le gouvernement central sont au point mort, ce qui suscite des remous sociaux dans tous les coins de la province.
Faux leadership ? Manque de lobbying convaincant ? Mauvaise gestion ? S’interrogent plusieurs analystes indépendants.
Rédaction