Trois (3) personnes disparues, une dizaine de maisons incendiées et plusieurs biens des valeurs calcinés; tel est le bilan provisoire des échauffourées survenues à Nkole, une localité du groupement d’Evungu II, en territoire de Kabinda dans la province de Lomami, suite à un conflit de terre entre les communautés locales.
Le fait s’est déroulé la soirée du mardi 23 juillet 2024.
Cette informations livrée par les sources locales a été confirmée par le chef de secteur Ludimbi Lukula qui séjournait dans cette localité située à 52 Km de la ville de Kabinda.
Jaques Épandu, habitant du coin, victime de cet incendie qui s’est confié à infordc.com indique que ce drame, est dûe au conflit de terre faisant état de dispute d’une forêt, ayant opposée deux camps du même village, mais de différentes familles.
D’autres sources renseignent qu’outre des maisons et biens des valeurs incinérés, l’on signale également que le chef de localité de Nkole, Jérôme NTAMBUE et ses deux fils sont introuvables.
« Je viens vous annoncer l’incendie de plus de 20 maisons dans la localité de Nkole par la KIBAMBE KATEMBU, fille de KATEMBU MUITUBILE, même mes propres maisons sont parties en fumées avec tous les biens. Tout est parti de conflit entre deux camps, qui se disputent une forêt, c’est un conflit de terre. On a brulé mes maisons à moi, et on continue à brûler d’autres maisons ce mercredi matin. Le dossier est grave », a-t-il fait savoir.
Joint au téléphone at partir de Kinshasa, le chef de groupe Kapita Ky’Ewunga demande l’envoie urgent d’une équipe des militaires et policiers ainsi que l’implication des autorités tant politiques qu’administratives de pouvoir dénicher les auteurs de ces actes qu’il qualifie « d’ignobles », et sollicite le rétablissement de la paix dans la région.
Pour ce mercredi 24 juillet, la tention est vive et d’autres maisons et une église ont été brûlées.
Entre temps, silence radio du côté des autorités territoriales et provinciales.
Il sied de signaler que cette situation a déstabilisé tous les habitants de cette partie du territoire de Kabinda, et a même occasionné un déplacement massif de la population, aussi victime de perte des biens de valeurs lors du drame.
Johnny KASONGO