Au total 6 personnes ont été enlevées par des hommes armés non-autrements identifiés en moins d’une semaine à Ishaha, à Munyaga, à Ntamugenga; des cités situées dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Selon Aimé Mukanda, un des notables du milieu qui témoigne, les otages sont encore entre les mains de leurs ravisseurs à une destination inconue et ces derniers exigent déjà une rançon pour leurs libération.
«Dimanche 21 juin dernier, deux personnes ont été enlevées à Ishaha sur la route Nyakakoma, c’etait un couple où l’homme et la femme étaient sur une même moto. Alors les coupeurs de route les ont surpris en plein voyage, ils sont partis avec l’homme et le motard et ont laissé la femme. Le même dimanche soir vers 09heures du matin, sur le même tronçon, un pasteur de Chengerero a été aussi kidnappé. Le lundi dans la soirée une autre personne a été enlevée à Munyaga. Ces civils restent détenus dans la brousse par les inciviques qui exigent déjà une somme de 5000 dollars pour chacun» a-t-il témoigné à la rédaction de infordc.com.
Un autre cas, est celui survenue la nuit du jeudi 25 à ce vendredi 26juin à Ntamugenga. Il s’agit d’un homme connu au nom de Elia et père d’un enfant, indique la même source.
La victime était chez lui à minuit, quand » les ravisseurs sont arrivés chez lui pour lui conduire à une destination inconnue jusque là ».
Au même moment, ils ont tenté d’entrer dans la maison de monsieur Nsenga son voisin, ce dernier a réussit à s’échapper et l’on ne sait pas où est ce qu’il serait jusque là, précise notre source.
Ce dernier précise que cette recrudéscence de kidnapping inquiète déjà la population de Rutshuru qui vit dans une grande psychose à cause de l’insécurité, devenue monnaie courrente dans cette partie du Nord-Kivu.
Par ailleurs, il demnade l’implication du gouvernement à identifier les déplacés qui seraient venus Bwito et Lubero fuyant ainsi les attrocités. Ces dernière sont jusque là cantonnés dans le camp de Nyongera. Il prétend que l’existence de ce camps serait à la base de cette situation d’insécurité.
D’autres sources par contre, pointent du doigt les présumés rebelles de FDRL qui, chaque fois sont responsables de tels actes.
Rappellons que environ 50 personnes ont été kidnappées pour le seul mois de fevrier.
Paulin AGANZE