L’humanité a commémoré la 7ème année de lutte contre l’albinisme ce lundi 13 juin 2022. Une journée ayant pour but de sensibiliser les gens sur les différentes difficultés rencontrées par cette catégorie des personnes vivant avec albinisme partout dans le monde.
A Goma, aucune manifestation n’a été organisée ce lundi pour cette fin, mais certaines personnes en manque de mélanine rencontrées sur les artères disent être victimes de la marginalisation dans la société à tous les niveaux.
Pour Léa Siraji, coordinatrice de la Convention des albinos du Nord-Kivu et défenseur des droits des albinos, cette journée devrait être l’occasion pour toute la classe socio-politique de la province de songer la survie des albinos.
Selon elle, ces personnes continuent à être marginalisées et cela malgré les efforts de ceux là qui ont compris l’importance de vivre à côté de cette autre partie des personnes vivant avec handicap et qui ne cessent de leurs venir en aide.
» Nous sommes d’abord très marginalisés ici à Goma et au Nord-Kivu entière où nous sommes écartés et deconsidérés dans la communauté. Du point de vue emploie par exemple ; il y a de nos frères qui finissent les études mais à cause de la stigmatisation ils sont oubliés et pourtant ils ont egalement droits au travail comme tant d’autres congolais selons la constitution du pays. Nous avons aussi le probleme de la pauvreté. C’est ce qui empêche de ne pas avoir l’accès à nos médicaments. Imaginez, ici à Goma il n’y a même pas une officine pharmaceutique où l’on vend des produits appelés à protèger les albinos.
Et pour en trouver, il faut aller à Kigali au Rwanda ou soit à Kampala en Ouganda.
Maintenant je me demande si ceux qui dirigent ne peuvent songer à nous », s’est ainsi interrogé Léa Siraji lors d’une interview exclusive avec infordc.com
Le thème choisi cette année par les Nations-Unies pour célébrer cette journée est: »Unis pour faire nos voix ».
Richard Mashauri