Dans une déclaration à la presse de Goma ce vendredi 20 septembre 2029, le mouvement « en avant Masisi », une structure des observateurs volontaires et indépendants ressortissants du territoire de Masisi, a nié y être impliqué dans l’exploitation artisanale et industrielle des minerais.
Il s’est dit être préoccupé par la restauration d’un nouveau leadership pour ce travail dans leur territoire.
En avant Masisi dénonce par ailleurs la mobilisation de la mine d’or de Masisi par certains opérateurs économiques au détriment de la population locale, l’exploitation des jeunes creuseurs qui périssent dans des éboulements de terre, le manque d’une étude approfondie sur les périmètres d’exploitation dans le Masisi, le mauvais état des routes de desserte agricole et bien d’autres.
Ce mouvement a condamné à également les conflits entre différentes coopératives minières à l’instar de la COOPERAMMA et du SMB, deux principales coopératives oeuvrant dans le territoire de Masisi.
Selon Kand MUNGUIKO, l’un des membres de ce mouvement l’intégration des communautés de base dans la gestion des ressources minières pour les intérêts communs doit être un cheval de bataille des toutes les coopératives qui exercent dans le Masisi.
Ce dernier recommande qu’il y est un espace d’échange entre les services étatiques, les détenteurs des titres, les coopératives minières, le barza communautaire et consorts pour une évaluation régulière et un suivi adéquat des problèmes liés à l’exploitation minière à Rubaya et sur l’ensemble de ce territoire.
aux coopératives minières » en avant Masisi » recommande l’utilisation de la main d’oeuvre locale et qualifiée pour l’encadrement de la jeunesse.
Paulin AGANZE