Le silence manifesté par les autorités du pays depuis la prise de la ville de Goma, autrefois chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par les rebelles de l’AFC/M23 inquiète les habitants de cette partie orientale de la République démocratique du Congo.
Cette population qui ne sait à quel saint se vouer renseigne à infordc.com qu’aucune journée et aucune nuit ne se passent sans enregistrer de nouveaux crimes et de découvertes de corps sans vie dans la ville touristique de Goma.
La disparition des jeunes, les arrestations nocturnes des éléments des FARDC hébergés par la population, le crépitement des balles, la violence sexuelle à l’encontre des femmes par ces mêmes rebelles, les braquages en pleine journée, les cambriolages nocturnes et l’assassinat récent d’un chauffeur de taxi poignardé par des inconnus au quartier Himbi, sont autant de tragédies qui marquent la vie au quotidien.
La pauvre population ne sait plus vers qui se tourner pour trouver une solution. Comme on le dit en swahili «Mungu tu », pour signifier « Seul Dieu peut nous sauver », on voit et on ne dit mot.
Notons que les travaux communautaires « Salongo » sont devenus obligatoires chaque samedi dans toutes les écoles de la ville de Goma. Aucun véhicule ou moto-taxi n’a le droit de circuler avant 11 heures.
Edwige Barihima