Au total 131 personnes massacrées du 29 au 30 novembre 2022 à Rwindi dans la province du Nord-Kivu.
Ce chiffré a été confirmé par la mission onusienne en République Démocratique du Congo (Monusco) et le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) après des enquêtes préliminaires menées dans la province du Nord-Kivu le 07 décembre 2022.
A cet effet, la MONUSCO condamne fermement les violences enregistrées dans ce coin de la RDC et salue la décision du gouvernement congolais de poursuivre les auteurs en justice.
Selon le communiqué de la MONUSCO, le résultats des enquêtes préliminaires avec BCNUDH, le bilan est d’ »au moins 131 civils dont 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants à Kishishe, 8 blessés par balles, 60 autres enlevées et au moins 22 femmes et cinq filles violées ».
Les enquêtes ont eu lieu à Rwindi (20 km de Kishishe), où des victimes et témoins ont trouvé refuge en raison des contraintes de sécurité (Kishishe sous contrôle du M23 et risque élevé de représailles).
Le BCNDH et la MONUSCO ont interrogé 52 victimes et témoins directs, et diverses autres sources qui rapportent qu’à partir du 29 novembre au soir et tout au long de la journée du 30 novembre, des terroristes du M23 ont attaqué les villages de Kishishe et de Bambo.
« Ces violences ont été commises dans le cadre d’une campagne de meurtres, de viols, d’enlèvements, de pillages dans ces 2 villages en représailles à des affrontements entre le M23 et les FDLR – FOCA et des groupes armés Mayi-Mayi Mazembe et Nyatura CMC » note ce communiqué exploité par infordc.com.
La force Onusienne demande à ce que tous les groupes armées locaux et étrangers de déposent les armes sans délai.
Gentille Mughanda