« Nous ne saurons pas organiser cette cérémonie, ni en être partie prenante ». C’est la réplique des présidents de deux chambres du parlement à la correspondance leur adressée lundi 19 octobre 2020 par la présidence de la république. Cette dernière avait saisi le parlement pour lui demander de prendre toutes les dispositions et de disposer la salle du congrès, qui devra accueillir la cérémonie de prestation de serment des trois juges constitutionnels, récemment nommés par Ordonnance présidentielle, le 17 juillet dernier. S’agit-il d’une réponse du berger à la bergère ? À simple vue, elle a l’air de l’être.
Dans leur réplique à la correspondance du premier citoyen congolais, les speakers du parlement disent être surpris de la saisine de la présidence congolaise à ce sujet, alors que la même question a été débattue le lundi 12 octobre courant, lors de l’audience leur accordée par le Chef de l’Etat à la cité de l’Union Africaine (UA), au Mont Ngaliema.
Jeanine Mabunda et Alexis Tambwe Mwamba disent regretter un fait accompli qui ne cadre pas avec les principes essentiels de collaboration et de courtoisie institutionnelle, ferments du système politique congolais.
Cependant, ils disent rester engagés à toute réflexion pour la recherche des solutions idoines, respectueuses de la Constitution.
Paulin AGANZE