Le Collectif des mouvements citoyens AmkaCongo demande au ministre du Transport, voies des communications et désenclavement de faire diligence en prenant acte de la situation qui prévaut dans notre pays et de demander à la RVA de prendre les dispositions et de travailler sur l’interdiction du survol de l’Espace aérien Congolais des vols Rwandais. Et cela à l’instar de la mesure prise par l’union Européenne contre la Russie, jusqu’à ce que le Rwanda acceptera d’organiser un dialogue avec ses fils qui doivent impérativement quitter nos forets et rentrer dans leur pays.
Cela fait partie d’une série des demandes contenues dans une lettre adressé au premier ministre et dont copie est parvenue à la rédaction d’infordc.com ce mardi 23 aout 2022.
Dans cette lettre, Amka Congo demande également au Ministre du Transport et voies des communications de prendre acte de l’action Citoyenne réduisant la mobilité des engins de tous les systèmes des Nations Unies en RDC à trois jours paires par semaine jusqu’à ce que ce dernier fera pression sur le Rwanda pour un dialogue inclusif avec les fils égarés et un engagement ferme et sincère pour restaurer la paix à l’Est de la RDC au lieu de faire des tergiversations sur une sécurité régionale qui doit être collective.
«Nous disons que nous ne sommes plus prêt à cautionner les défaillances, subir les coûts ou continuer à supporter les intentions malveillantes, payer le prix et la facture du génocide Rwandais comme si c’est nous qui en sommes responsables ou commanditaires Monsieur le Premier Ministre » écrit Amka Congo
Au Ministre de l’environnement et développement durable de la RDC de prendre des mesures qui s’imposent et un plaidoyer pour faire partir ses rebelles pro-Rwanda de nos forêts et si rien n’est fait, il demandera à la population de se prendre en charge pour promouvoir sa sécurité et écarter ses bourreaux des forets qu’ils occupent illégalement à l’Est de notre pays et cela, avec la bénédiction du Rwanda. Cette action serait selon notre source, punitive pour l’humanité qui a soit intérêt à sauvegarder l’environnement et la biodiversité ou de cautionner le mal au Rwanda et l’impunité internationale qui pour nous, découle du deux poids deux mesures.
«Les congolais devront désormais réfléchir s’il faut sauvegarder ce foret qui est le poumon de la biodiversité, de l’écosystème et des enjeux mondiaux. Choisir entre y garder les ennemies de notre Pays qui doivent impérativement rentrer chez eux et qui sera considéré comme un signe de trahison envers cette population qui souffre depuis plus de 25 ans et protéger les concitoyens qui ont déjà perdus plus 10 millions d’entre eux à cause d’un conflit vu de loin et dont nous sommes les premières victimes. Excellence Monsieur le Premier Ministre.
Le Collectif AmkaCongo recommande au Ministre de l’environnement d’exploiter le dernier communiqué de l’ICCN mis en circulation à Rumangabo en province du Nord Kivu en date du 17 Aout 2022 pour corroborer nos propos et mieux comprendre l’ampleur de la démarche des supplétifs du Rwanda sur nos compatriotes, notre tourisme et sur notre économie.» poursuit-il
Le Collectif AmkaCongo réitère son vœu pour la paix dans la sous-région, il demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies de retirer les troupes inutiles basées à l’Est de notre pays (Bangladeshiennes en Ituri, Indiennes au Nord Kivu et Pakistanaises au Sud Kivu) et de se servir d’une jurisprudence de 1994 où les Contingents Zaïrois ont sécurisés les camps des réfugiés Rwandais. Cette disposition peut encore une fois servir par un recrutement responsable des jeunes Congolais au sein des FARDC et de la Police, pouvant servir les Nations Unies pour la paix dans leurs propres pays au cas où il n’y aurait plus des pays contributeurs des troupes purement combattantes et engagées pour la paix en RDC. Il s’agit d’un engagement et une détermination pour la paix car les 22 ans avec des troupes observatrices et inutiles de la MONUSCO à l’Est de notre pays nous pourrissent la vie.
Le collectif Amka Congo tient à la stabilisation régionale, la lutte contre le terrorisme, la démobilisation de tous les groupes armés et à la réinsertion communautaire des ex-combattants.
Il maintient sa position pour un paramétrage ou une reconfiguration de la MONUSCO qui doit tenir compte du contexte actuel, de la dynamique politique et sociale, des différentes vicissitudes et du rôle des acteurs
Redaction