En république démocratique du Congo, les confessions religieuses n’ont pas trouvé un consensus sur la désignation d’un nouveau président de la commission électorale nationale indépendante CENI.
Alors que les discussions pour la cause n’ont pas trouvé une conclusion la soirée du 27 juillet 2021 au siège de la conférence épiscopale nationale du Congo CENCO, six confessions religieuses sur les 8 huit concernées par la désignation sont parties poursuivre nuitamment les discussions au siège de la commission d’intégrité médiatique électorale (CIME), situé dans la commune de Ngaliema à Kinsha. Là, le prochain président de la CENI a été désigné à l’absence de la CENCO et de l’église du Christ au Congo ECC. Son nom devra être dévoilé par l’assemblée nationale mais plusieurs indiscrétions indiquent qu’il s’agit de Dénis Kadima un proche de Félix Tshisekedi qui sera entériné par l’assemblée nationale.
Un choix contesté d’avance par l’opposition, des mouvements citoyens et les deux grandes confessions religieuses du pays l’ECC et la CENCO.
« Nous suivons de près les tractations en cours pour la désignation du président de la CENI. Comme en 2020 avec Ronsard Malonda, nous nous opposerons fermement à tout passage en force des quelques confessions religieuses aux ordres d’officines politiques », dit le mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA, ce mercredi date butoir pour le dépôt de toutes les listes des délégués à l’Assemblée nationale.
« Pourquoi l’UDPS souhaite que ça soit KADIMA ?Le régime Félix veut revenir sur le même schéma des fraudes électorales en 2023! Des fraudeurs on ne peut avoir que la fraude. C’est mal parti avec le forcing de l’UDPS et la pression dans le choix du président de la CENI. » Déclare Paulin Mulume militant du mouvement citoyen Il est temps sur sa page Facebook.
Des manifestations contre la désignation de Dénis Kadima à la présidence de la CENI pourraient être organisées par ces forces vives si l’assemblée entérinait la décision.
Dieudonné BUHENDWA