Alors que le rendez vous approche à grand pas, les signaux lancés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sur l’organisation des prochaines élections ne rassurent pas malgré les assurances de la nouvelle équipe.
Sur le terrain, la centrale électorale est actuellement à l’étape de l’identification des sites pour la tenue de ces élections, apprend-t-on.
Ce qui fait qu’à ce jour la CENI n’a réalisé que près de 34 activités sur les 120 programmées dans sa feuille de route publiée en février 2022. Ce qui représente 28.3% d’exécution du processus électoral.
D’après certains experts électoraux, plusieurs contraintes s’imposent à la CENI notamment la situation sécuritaire à l’Est du pays ainsi que des moyens financiers pour l’acquisition des maternels techniques et kits électoraux par exemple.
Pour Dieudonné Mirimo, expert en matière électorale, il est difficile d’organiser les élections en 2023.
» Nous sommes à plus ou moins 575 jours de la tenue des élections de 2023 prévues par la constitution, il me semble que ça devient difficile d’organiser ces élections. L’opération d’identification d’enrôlement des électeurs se trouve être la plus complexe, coûteuse et importante du processus électoral. Elle prendra certainement plusieurs mois et n’a même pas commencé. Et pour y arriver il va falloir qu’on recrute et qu’on forme les agent qui vont travailler sur cette opération. Et quand nous regardons toutes ces tâches, ça nous paraît pratiquement difficile d’avoir les élections dans le délai constitutionnel « , a dit Dieudonné Mirimo lors d’une interview exclusive accordée à infordc.com ce lundi 04 juillet 2022.
Toutefois, cet ancien Rapporter de la CENI appelle à la volonté politique.
» Les acteurs politiques doivent se mettre d’accord sur les règles du jeu et sur l’arbitre de ces scrutins. Tout le monde doit jouer son rôle pour que nous ayons les bonnes élections en 2023. La volonté politique est essentielle pour leurs organisations « , a-t-il renchérit.
Entre temps, le président de la Commission Électorale Nationale indépendante multiplie des rencontres avec différents les partenaires locaux et étrangers pour discuter sur l’exécution du processus électoral en 2023.
Par ailleurs, le Front Commun pour le Congo (FCC) a, lors de sa dernière Assemblée générale, lancé une alerte qu’aucun glissement ne sera accepté.
Jules Ninda