Une polémique règne depuis un certain temps autour du contrat entre le gouvernement congolais avec les sociétés chinoises qui remonte de plus de cinq ans.
A cet effet, le Panel des experts de la société civile de la République Démocratique du Congo a rebondi sur le dossier en critiquant le rapport de L’Inspection Générale des Finances par rapport à ce fameux contrat sino-congolais qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la classe politique en RDC.
Pour cette structure composée des experts de la société civile, il n’existe aucun élément technique attestant que les parts de la Gécamines ont été minorées en comparaison avec d’autres sociétés minières existantes.
Dans une déclaration lue ce vendredi 24 février 2023 à Kinshasa par Dieudonné MUSHAGALUSA, Président national du panel, a indiqué que la conclusion hâtive sur le bilan de ce contrat ne devrait pas être au rendez-vous étant donné que celui-ci avait été conclu pour une durée de 25 ans.
» ll y a aucune raison de conclure que tout ce qui était prévu dans ledit contrat serait déjà réalisé en ses jours surtout que la production n’a commencé qu’en 2015 pour un contrat signé en 2007 de suite des travaux d’implémentation du projet et des difficultés rencontrées lors du démarrage du projet », a-t-il déclaré.
Les organisations, plateforme et mouvements associatifs membres de ce panel pensent que la publication de ce rapport par l’IGF a un impact dans l’opinion publique en cette période électorale et se disent préoccuper par l’intérêt général de la nation dans cette affaire.
» La publication de ce rapport à la veille des échéances électorales risquent d’être interprétées par une certaine opinion qu’il s’agit d’une stratégie politicienne visant à jeter des discrédits sur une catégorie d’acteurs politiques, de la même manière une autre opinion peut croire qu’il s’agit d’une pression exercée sur les investisseurs miniers pour ponctionner de l’argent frais à des visées électoralistes » ont-ils noté.
Il sied de noter que le panel des experts de la société civile a décidé après la conclusion de leur analyse sur le rapport de l’IGF, que l’État n’a pas besoin de passer par cet organe en vue d’obtenir la revisitation du contrat chinois dès lors que ce même contrat prévoit en son sein ce mécanisme.
Et surtout que le prix de cuivre et du cobalt est revu à la hausse dans le marché mondial.
Ezedor KIHANDI